Pour cette scène 2 de l’Acte 1, il s’agit de l’espace de vente implanté sur le parking jouxtant la Mairie, mis à la disposition du promoteur, à titre gracieux, « en raison du caractère social de ce programme immobilier » nous a t’ il été précisé. Sans doute. Sauf que DETRAS ne comprend pas QUE des logements sociaux. Et qu’une participation financière aurait pu être demandée en contrepartie de la suppression de trois ou quatre places de stationnement pendant de longs mois, privant la commune d’une ressource… et les automobilistes d’une possibilité de se garer. A moins que ce promoteur soit un mécène, construisant des programmes immobiliers, sans profit commercial, ce qui justifierait l’aide communale !Qui sait?
Il convient toutefois de préciser qu’en contrepartie de cette mise à disposition à titre gracieux, le promoteur réalisera une maquette de présentation du programme DETRAS en 3D…
Ce qui veut dire, en clair, que la mairie finance la réalisation de cet élément publicitaire de vente ! Trop fort le promoteur !
Dernière info: l’installation de ce bureau de vente était prévue pour la fin Août. Sauf que le promoteur l’a installé dès le début du mois… Sans contrepartie supplémentaire ? Décidément, les « marchands du temple » n’ont rien perdu de leur audace!
D’ordinaire, nous ne couvrons pas les événements qui ont déjà été commentés par le quotidien local. Mais cette première course de carrioles organisée par le Comité des Fêtes a été un réel succès populaire qui mérite quelques nouvelles photos qui nous ont été envoyées par Cathy BARRAL avec un commentaire de Jean-Claude BARRAL, le chroniqueur sportif de LTMV Mag.
Ce dimanche 5 juillet 2015, il faisait un « cagnard » à ne pas mettre un chameau dehors; pourtant, les jeunes et les moins jeunes du comité des fêtes de La Turbie, n’ont pas hésité à tomber leur beau polo jaune, et à transpirer dur, pour installer des ballots de paille qui protégeaient le circuit de cette première course de carrioles dans la descente du Fort de la Tête de Chien.
Une fois les stands installés, les pilotes occasionnels ont été briefés par le directeur de la course Flo Plébani,. Ils ont réglé les derniers détails de leur machines et le départ lancé a été donné. Onze bolides, sophistiqués, aérodynamiques, tendances, après avoir été ralentis dans l’épingle des villas de France-Télécom, affrontaient la grande descente jusqu’au parking des tennis avec les terribles dos d’ânes devant les parkings des Hauts de Monte-Carlo.
Des vainqueurs bien sûr, mais surtout beaucoup de convivialité, d’ambiance bon enfant, et de plaisir pour cette belle réussite du Comité des Fêtes qui espérons-le, ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Félicitations à tous et à l’année prochaine avec encore plus de bolides et autant d’amusement.
Jean-Claude BARRAL
Et nous joignons nos félicitations à cette formidable équipe de jeunes turbiasques et à leur Présidente Chantal ! Bravo à tous!
Dans notre numéro de LTMV Mag de Juillet, nous avons exprimé nos regrets de voir un lieu aussi central réservé à 51 automobilistes,- ce qui ne résoud pas, même partiellement-, le problème du stationnement dans le village-, alors qu’il eût été plus utile d’édifier un centre communal dédié à l’ensemble de la population: par exemple, une véritable médiathèque avec salle de projection, de spectacles, de conférences, d’expositions, des locaux pour les associations etc.
Nous vous proposons aujourd’hui de nous dire quelle est votre expérience concernant l’utilisation de ce parking. Répond-il à ce que vous en attendiez? Il vous suffit pour cela d’ajouter un commentaire à cet article. Nous le publierons avec vos seules initiales si vous le souhaitez.
Dans le premier numéro de LTMVMag, d’Avril 2015, nous avions choisi pour le « Portrait du mois », de rendre hommage à Jean CUNEGONDO, ce Turbiasque qui aimait tellement le village. Et nous avions écrit: « Suggestion: et si le nom de ce Turbiasque qui a beaucoup oeuvré pour la collectivité, était donné à un lieu du vieux village »?
C’est chose faite, ainsi que l’a voté, à l’unanimité, le Conseil municipal du 31 Juillet 2015. Le lieu choisi, à proximité immédiate du Trophée, dans le vieux village, convient parfaitement à cet amoureux des vieilles pierres qui aimait aussi la discrétion, la simplicité et l’authenticité. Inauguration le 29 Septembre.
A la fin du mois de Juillet un incendie s’est déclaré, sur la commune de Cap d’Ail, sous le CD37. Le Sergent-Chef BARLETTE, du C.I.S. de La Turbie, commandait l’équipe qui a permis d’empêcher les flammes de franchir la route. Sans cette intervention efficace, tout le secteur de la Tête de Chien aurait subi de graves dommages.
Dans les numéros de Juin et de Juillet, André FRANCO nous a raconté l’histoire millénaire de ces carrières qui se prolonge, ce mois-ci avec le troisième volet de son étude.
« De son côté, Paul Canestrier au sujet de la peste et de la dévotion à saint Roch écrit; « la peste sévit particulièrement à La Turbie en 1479 et dans les environs, on implore saint Roch auquel on édifie une chapelle, à la place de l’oratoire, sur le vieux chemin qui descend vers le Carnier ». Certains diront que ce lieu convient particulièrement puisqu’il est situé à l’Est sur le chemin d’arrivée de cette maladie. D’autres diront qu’ un oratoire en ces temps-là aurait servi à recevoir l’ultime repentir des condamnés, la nuit précédant leur supplice à la potence, au sommet du mont tout proche.
Avant 1940 la chapelle abandonnée présentait un lamentable aspect de ruines sur l’ancienne voie romaine. L’abbé Louis Matt, curé de la paroisse depuis juillet 1935, devait très vite s’intéresser à cette ruine historique et grâce à sa volonté opiniâtre réussit à mener à bien les travaux de restauration. Ceux-ci furent terminés l’été 1940, alors que le pays subissait la rude épreuve de la défaite militaire. Malgré les tragiques événements, la cérémonie de réconciliation, en présence de Monseigneur Rémond évêque de Nice, pu avoir lieu le dimanche 24 août en présence d’une large partie de la population turbiasque.
Sur ce territoire « de rochers et de pierres » comme le définissaient nos deux syndics en 1702, les responsables n’ont jamais été portés sur l’utilisation de ce matériau. C’est en 1844 que, pour la première fois, nous relevons une autorisation pour extraction de pierres au Mont Justicier au nom de Barthélémy Barbera. En 1863 il est fait mention de la mise en adjudication des carrières désignées par Saint Roch et Justices. En 1866 on relève dans le nom des métiers exercés dans la commune la mention de « scalpellino », autrement dit, tailleur de pierres. A Saint- Roch , l’exploitation s’arrêtera en 1960.
Merci André! La suite; (et fin), de cette étude paraîtra dans notre LTMV Mag de Septembre.
NDLR. André FRANCO a publié aux Editions SERRE: « La Turbie, le Trophée et le laurier » et « La Turbie, passé et avenir » en collaboration avec Sophie DOURS
L’un des participants à notre premier Rallye-Jeu pédestre « La Turbie, mon village » nous a fait parvenir quelques clichés de cette journée dont nous gardons tous un excellent souvenir. Merci ami D.R. !
Le 27 Avril dernier, nous avons participé à une journée IPCS, (Information Préventive aux Comportements qui sauvent) organisée par la Mairie et les Sapeurs-Pompiers, Daniel CANDELA pour la Turbie et Fernand MASSA du CIS de Menton. Après une matinée purement théorique, ils nous ont soumis aux comportements à observer en cas d’urgence. Accidents, incendies, malaise sur la voie publique, etc. Cette formation, qu’il ne faut pas confondre avec le secourisme, nous a paru d’un intérêt certain pour la population turbiasque et nous avons décidé de la faire partager au plus grand nombre en consacrant, chaque mois, une fiche technique à ces « gestes qui sauvent ». Mois après mois, nous vous indiquerons les gestes, les comportements, qui peuvent sauver des vies, à l’aide de fiches-conseils qui seront toutes validées par les Sapeurs-Pompiers de Menton, avant d’être publiées, car, s’agissant de santé et de sécurité publiques, il convient d’être extrêmement rigoureux. Notre première fiche mensuelle, validée par CIS de Menton, est consacrée à l’utilisation du défibrillateur.
Nous remercions le Commandant ALLAVENA et l’ Adjudant MASSA, du CIS de Menton, pour l’accueil qu’ils ont réservé à notre initiative et pour la mise à disposition des hommes et du matériel qui ont permis la réalisation d’un reportage photographique de plus de deux cents clichés et la rédaction de ces fiches.
« Culturel, ludique et convivial » pour reprendre les mots utilisés par Monaco-Matin dans son édition du 25 Juin, ce premier »Rallye-Jeu pédestre » organisé par l’Association « La Turbie, mon village », a connu un indéniable succès. 74 participants adultes, 14 enfants, -et deux chiens Pépette et Toto !-, venus des communes voisines de Nice, Villefranche, Beaulieu, Eze, Cap d’Ail, Beausoleil, Peille, Drap et La Turbie, répartis en 15 équipes, ont découvert ou re-découvert les richesses du patrimoine turbiasque.
Après avoir parcouru le village afin de répondre aux vingt questions et énigmes, les participants devaient rallier le point de contrôle de l’ancienne gare de la Crémaillère.
Une deuxième enveloppe leur était alors remise, avec de nouvelles épreuves ce qui devait les conduire à l’étape finale: les Carrières romaines…
Quinze équipes: B&B, Canondale, Chanel, Cookies, Hekadoma, Jupitarc, les Diamants, les Indécis, les Triplettes, les Turks, les Scrabbleuses, les Sharks, les Sioux, Roustouflou, Smiley.
Outre la réponse aux questions et énigmes, les équipes devaient réaliser un bracelet avec les moyens du bord, remplir d’ objets colorés assortis aux alvéoles d’une boîte à oeufs préalablement peinte par les organisateurs et remise au départ à chaque équipe
Les 15 équipes ont chacune reçu un lot pour leur participation grâce à la générosité des commerçants de La Turbie que nous remercions chaleureusement.
Petite balade apéritive avant un rafraîchissement offert par l’Association et le pique-nique pour découvrir un panorama grandiose et deux éléments de colonne datant de l’époque romaine.
Journée « Culturelle, ludique et conviviale » en effet ! Notre village offre encore bien d’autres curiosités pour alimenter nos prochains rallyes! Merci aux participants qui nous ont fait confiance pour ce premier événement et qui ont promis de revenir l’an prochain, merci à l’équipe organisatrice, aux commerçants, à Monaco-Matin dont l’aide nous a été précieuse…
Chaque mois, nous vous proposons de découvrir,- ou de mieux connaître- un turbiasque dont l’activité mérite un coup de projecteur. Après l’historien et ami Jean CUNEGONDO (LTMVMag d’Avril), Marc MAGRO médecin urgentiste et écrivain (LTMVMag de Mai), Jean-Christophe PUGLIESE, sculpteur sur marbre (LTMVMag de Juin), c’est au tour de Stéphane SEVE, de nous livrer quelques étapes de sa vie professionnelle.Certains visages sont des livres ouverts… Il suffit de savoir lire pour que le contact se crée, tant l’empathie est évidente. Celui de Stéphane est de ceux-là. Son sourire est à lui seul une carte d’identité. Normal, il est à la fois un homme de communication et de création.
La photo ci-dessus, résume, à elle seule, trois étapes importantes du parcours professionnel de Steph:
* Son passage à RMC où il anime l’antenne de 1991 à 2001, date à laquelle la station migre à Paris.
* La régie du studio d’enregistrement « 7 voix » qu’il a créé à La Turbie, après son départ de la Station monégasque: enregistrements divers, vidéo, doublage de clips, coaching pour ceux qui désirent améliorer leur prise de parole en public.
* Ses oeuvres graphiques accrochées au mur, réalisées selon une technique inédite qu’il a baptisée le « manumérisme ».
Cela peut paraître audacieux, après l’impressionnisme, le pointillisme, le fauvisme, le cubisme, le surréalisme, de créer une nouvelle école… Toutefois ici, il ne s’agit pas de peintures, mais de dessins réalisés à la main et numérisés, ce qui justifie cette appellation de « manumérisme ». Il n’y a donc nulle mégalomanie dans ce mot, mais simplement le reflet exact de la technique employée. Et pour attester de l’humilité de sa démarche, Stéphane s’empresse de préciser « qu’il souhaite faire partager ses créations au plus grand nombre » ainsi qu’en atteste son site: http://www.stephane-seve.com
Au départ, un dessin, extrêmement détaillé, en noir et blanc, que Steph numérise et met en couleurs, ce qui donne des oeuvres géométriques, d’inspiration fantastique ou encore orientales, particulièrement décoratives.
Ces oeuvres sont commercialisées à des prix abordables pour tous. Les coloris peuvent être personnalisés à la demande ce qui fait de chaque oeuvre un exemplaire unique. Détail important: en plus de la signature classique de l’auteur, le tableau est livré avec une empreinte numérique infalsifiable qui en confirme l’authenticité, la provenance et qui atteste qu’il s’agit bien d’une pièce originale.
Le terme de « manumérisme » se confirme: cette technique nouvelle se situe bien au confluent de l’art du dessin manuel et de l’informatique qui permet la mise en couleurs.
MAXI-MINUTIA: LE PROJET D’UNE VIE…
MaxiMinutia : une oeuvre imposante de 7 mètres de long par 3,50m de haut! Le projet ultime du premier « manumériste » de l’Art contemporain. Sans aucun doute une première mondiale! Et des milliers d’heures de travail pour composer et assembler 365 tableaux dont aucun n’est utilisé deux fois! Une performance dont la seule ambition est « d’entraîner le spectateur dans une balade visuelle, festive et tourbillonnante » pour reprendre le propos de son créateur. Le projet artistique d’une vie, auquel vous pouvez vous associer pour permettre à Steph d’aller au bout de son rêve artistique.
Et si, comme nous l’avons été, vous êtes sensibles à cet univers onirique, ludique et puissant à la fois: http://www.stephane-seve.com
Le projet initial était de 120 places, ce qui aurait permis d’alléger, de manière significative, le problème récurrent du stationnement. Ce projet nécessitait toutefois une partie souterraine. Devant les coûts très élevés d’une telle entreprise, la CARF qui était partenaire, n’a pas donné son accord. Le projet a donc été revu à la baisse, pour finir comme une peau de chagrin… à 52 places.
Certes, 52 places, sont préférables à rien du tout. Cependant, lorsque le projet initial de 120 places a été abandonné, il fallait renoncer au projet lui-même. Un tel emplacement méritait mieux que de garer 52 voitures.Par exemple, un Centre communal abritant, notamment, une vraie médiathèque, avec une salle pouvant accueillir des conférences, des spectacles audio-visuels, des expositions, ainsi que des salles réservées aux Associations.Ou encore des logements. L’intérêt de la collectivité a été sacrifié à 52 voitures, sans alléger pour autant le problème du stationnement dans le village. Du gâchis.
Cela est d’autant plus regrettable que la médiathèque actuelle n’est pas adaptée pour recevoir des conférences avec projections, même si l’exiguïté des lieux permet une proximité avec les intervenants.
De plus, cela eut évité de sacrifier le charme authentique du four banal, au coeur du vieux village, qui aurait pu abriter un petit musée des traditions turbiasques.
Peu respectueux de son environnement…
Ce bardage de bois, qui vieillira mal, eût été plus adapté dans une station de sports d’hiver ou dans un village de Haute-Savoie. Et que dire de sa proximité immédiate avec le Trophée qui impose pourtant des règles architecturales très strictes. Réservées aux habitants?
Coûteux…
Près de 2 M€ d’euros, soit près de 37.000€ pour un emplacement, ce qui est supérieur à la moyenne nationale, même si dans dans notre région les coûts sont élevés en raison de la topographie. (L’article paru dans Monaco-Matin du 19 Juin, mentionne un coût, études et réalisation, de 1.755.000€. Ce montant omet cependant l’indemnité d’éviction du Garage National, soit 230.000€ ! Le coût total est donc bien de 1.985.000€ !)
Ces remarques ne concernent en rien la réalisation technique du parking lui-même. Les installations et les matériaux sont de qualité. Une question toutefois: pourquoi avoir choisi un accès dans la partie haute de la route du Mont-Agel, alors qu’un accès dans la partie basse, plus proche de l’intersection avec la route de Menton, eut-été plus efficace? A savoir également: la rampe d’accès est à double flux, montant et descendant avec un alternat par feux…
Et un regret: l’absence de bandes murales de peinture, dans le prolongement du marquage au sol. En cas de stationnement par l’arrière du véhicule, il n’est pas possible de se guider sur les marques du sol, alors que le marquage mural, visible des rétroviseurs, permet de centrer le véhicule sur son emplacement. Ce dispositif, peu coûteux, aurait permis un plus grand confort d’utilisation. Peut-être n’est-il pas trop tard?