NANO, ( cf. LTMV Mag du mois de Mai 2015), nous invitait à un vernissage, le 14 Août à GATTIERES où ses sculptures étaient exposées aux côtés des peintures de Catherine SALET
Toiles de Catherine SALET, marbres, mais aussi bronzes de Nano étaient parfaitement mis en valeur dans le lumineux Espace culturel de la commune. Une occasion de plus d’admirer l’incroyable talent de ce surdoué de la sculpture qu’est NANO. Et une occasion de plus de regretter que La Turbie ne prenne pas la mesure de l’exceptionnelle qualité de ces oeuvres en taille directe, sans épure ou dessin préalables.
A gauche, Siddartha en marbre faisant face à lui-même, en bronze. Le blanc et le noir se complètent. Le Ying et le Yang en quelque sorte. (Siddartha, autre nom du moine errant Bouddha au Vème siècle avant notre ère)
Quelques jours seulement après notre « Portrait du mois » consacré à Yvonne DELEPINE, responsable départementale de la Ligue de Protection des Oiseaux, (L.P.O.), le magazine Le Point consacrait douze pages à un phénomène préoccupant qui déborde largement du simple cadre de la migration des oiseaux. puisqu’il nous concerne directement. Extraits : « En France, en 2014, 67.000 hectares ont été définitivement stérilisés par le béton. » Toujours en France, qui se classe parmi les dix pays abritant le plus d’espèces en danger: « En dix ans, une hirondelle sur 4, un rouge-gorge sur 10, ont disparu! » Aux bétonneurs, aux aménageurs, (autoroutes, TGV, centres commerciaux et autres), aux chasseurs, aux pesticides, s’ajoutent les méfaits du dérèglement climatique: orages et canicule.Toujours selon Le Point, « en Juin, la LPO a vu affluer des centaines de jeunes martinets trouvés sur le sol. Pour fuir la fournaise, ils avaient sauté du nid… alors qu’ils ne savaient pas encore voler ! Autre anecdote: « Pour nourrir ses petits, la mésange a besoin des toutes jeunes chenilles du chêne. Or avec le réchauffement, le chêne fait ses feuilles plus tôt. »Les chenilles sont donc en avance, elles aussi. Trop charnues, elles ne peuvent être avalées par les poussins! Déclin de la mésange ! A contrario, les cigognes blanches n’ont plus besoin d’émigrer vers les Pays du Sud, puisque les hivers français sont plus cléments. Elle s’épargne donc un long voyage ! De même pour les eiders à duvet qui quittaient la mer du Nord pour se réchauffer en Bretagne. Ils restent désormais chez eux ! Le moineau se fait rare dans nos villes, il n’aime pas les voitures : les goélands le remplacent et viennent faire nos poubelles.
Bof! direz-vous… Face à nos problèmes du quotidien, quelle importance ? A l’échelle de nos vies personnelles, elle est faible. Face à l’avenir de la Planète, donc de nos enfants, elle est majeure. D’où l’importance des réserves naturelles, comme le Parc du Mercantour , des sites Natura 2000, des actions des ornithologues amateurs, nombreux en France, de la L.P.O. dont bien modestement, nous soutenons l’action, à notre échelle.
Notre région est d’une très grande biodiversité. Précieuse mais fragile car les écosystèmes sont facilement déséquilibrés. Il ne s’agit pas seulement de protéger les plantes endémiques ou rares mais aussi d’éviter la propagation des plantes invasives dont certaines occupent le terrain et prennent la place des végétaux caractéristiques de la région. Il ne faut donc jamais en planter ou en faire des boutures. En voici quelques-unes. La liste n’est hélas pas exhaustive.
Ailanthe (Ailanthus altissima) qui s’implante beaucoup dans la région et qui petit à petit envahit la commune. On ne peut s’en débarrasser que quand les plants sont très jeunes, après, on est assez désarmé. Soyez attentifs, regardez autour de vous: vous serez surpris par le nombre de plants d’ailanthe…
Mimosa qui malgré sa beauté est une plante envahissante. De grandes surfaces autour de Cannes sont devenues des terrains impénétrables.
Raisin d’Amérique considéré comme une peste végétale. Il faut l’arracher avant qu’il n’ait atteint 40cm sinon ses racines sont trop grandes.
Séneçon anguleux dont les fleurs jaunes sont si belles dans le paysage à la fin de l’automne mais qui étouffe les espèces naturelles. Difficile de s’en débarrasser. Donc, à ne pas bouturer dans son jardin !
Dans la haute-vallée de la Gordolasque, des champs entiers de framboisiers ont été remplacés par l’épilobe devenue invasive. Non toxique, d’une jolie couleur, elle ne saurait toutefois nous consoler de la disparition des framboisiers sauvages.Avant de planter un végétal il faut donc bien se renseigner. Seuls pousseront bien, sans engrais ni pesticides, les plantes adaptées au type de sol et au climat. (Maggy PINCEMIN)
Une idée de sortie originale qui devrait passionner les enfants… et leurs parents: la visite du Musée d’Anthropologie Préhistorique de Monaco. Ce n’est pas commun d’approcher un mammouth laineux âgé de 30.000 ans et de découvrir un grand nombre de témoignages de la Préhistoire de notre région: pierres taillées, outils en bois de renne, parures en coquillages ! (Salle Albert 1er)
Dans la salle Rainier III, une Exposition inédite la «Mystérieuse civilisation Okuniev » de Sibérie il y a plus de 4000 ans. Jamais présentées au public européen, de grandes stèles sculptées de visages mystérieux, des parois gravées d’animaux étranges, tels sont les vestiges que l’on peut admirer aujourd’hui. Et pour les enfants : Concours « Laisse ton empreinte au Musée ». Après une visite des salles d’exposition, choisis le meilleur angle de vue pour réaliser ton dessin ! Mammouth, outil en pierre, bois de cerf, sépulture préhistorique …les vestiges archéologiques ne manquent pas pour inspirer les amoureux de l’archéologie et les artistes dans l’âme. Les œuvres les plus originales sont publiées quotidiennement sur le site web du Musée. Pour plus d’infos : http:// www.map-mc.org.
4ème et dernier volet de l’étude signée André FRANCO consacrée aux carrières romaines du village. Après avoir contribué à l’Histoire avec l’édification du Trophée d’Auguste, elles furent une ressource économique pour les habitants avec l’exploitation de cette pierre remarquable. Plus récemment, elles servirent de décor pour des manifestations festives ou artistiques avant de sombrer dans l’oubli. LTMV a voulu leur donner un coup de projecteur, en les choisissant comme étape finale de notre Rallye-Jeu pédestre de Juin, ce qui fut une découverte pour certains participants. André FRANCO signe cette 4ème et dernière chronique qui leur est consacrée.
De 1940 à 1944, la commune était administrée par la Délégation spéciale de 4 membres. En sa séance du 28 septembre 1942 la Délégation demande le classement en Monuments historiques des Carrières romaines du Justicier et des fourches du Justicier. Les fourches seront classées par arrêté du 3 janvier 1944 et les Carrières romaines du Justicier le 9 août 1944. Les événements se succèdent en ces moments durs et difficiles. La Libération de La Turbie, le dimanche 3 septembre 1944, verra alors l’installation de la Délégation spéciale sous le présidence de Jean Favre. Le 10 septembre aura lieu la première réunion du Comité. Jean Favre avec son charisme, ne pouvait qu’être attiré par nos sites historiques: le Trophée d’Auguste qui a fait l’objet de la Convention de 1953 ainsi que le site des Carrières romaines du Justicier. Ces sites offraient de magnifiques lieux pour l’organisation des festivités durant les mois d’été. Ainsi, en Juillet 1975, Pierre Cauchereau, organiste renommé, titulaire du grand-orgue de Notre-Dame de Paris, dirigea une superbe soirée musicale au piano, sur le site des Carrières romaines. Et, comme c’était à La Turbie, la brume ne manqua pas de retenir la bonne attention de l’artiste ce soir là. Le grand orchestre de l’Opéra de Monaco y organisa aussi une soirée. Quelques années plus tard une troupe théâtrale devait y jouer la pièce célèbre d’Albert Camus, Caligula. Puis les circonstances firent qu’il n’y eut plus de suite.
Désormais, c’est la célébration de la fête de la Saint-Roch, le 16 août, qui rassemble sur le site les Turbiasques et les estivants autour des autorités. En Turbiasque, en regardant mon arbre généalogique, je ne peux m’éviter de terminer en disant, comme l’auraient dit nos courageux anciens:
« Es coum’aco »
NDLR. André FRANCO a publié aux Editions SERRE: « La Turbie, le Trophée et le laurier » et « La Turbie, passé et avenir » en collaboration avec Sophie DOURS
Les commentaires ci-après nous sont parvenus par mail ou par courrier et leurs auteurs sont identifiés. Toutefois, nous ne publions pas leur identité.
Le marché du Jeudi:un lecteur « déplore qu’il y ait beaucoup de stands de fringues et trop peu de produits locaux qui ont pourtant fait la réputation des marchés de Provence »
Le container de la Croix-Rouge, sur le parking des pompiers: une lectrice « signale que ce container gêne la visibilité des automobilistes qui quittent le parking »
Bureau de vente DETRAS: « A chaque fois que j’arrive à La Turbie côté ouest et que je vois cette horreur de « bureau de vente » je me demande si ce n’est pas la Mairie qui est à vendre…et nous allons devoir supporter cela pendant plusieurs mois… »
Plusieurs courriers concernant le parking du Mont-Agel: « presque luxueux mais peut s’avérer délicat à utiliser en cas d’affluence car difficile de manœuvrer si des véhicules importants sont garés à sa droite et à sa gauche et dans la travée arrière… » – « Le feu et son panneau annonçant la montée ou la descente libre me paraissent insignifiants compte tenu du risque qui peut être encouru. » – « Le revêtement de sol brillant est esthétiquement très beau mais peut être très glissant en cas de pluie.. » – « Le caniveau à la sortie est trop profond et les voitures basses peuvent avoir des problèmes. De plus, l’éclairage intensif de nuit est t’ il justifié ? » – « Ce parking est mal signalé pour les voitures venant de Menton et qui pour se garer entrent dans le village et s’ ajoutent aux pbs de circulation, peut être conviendrait t’il d’afficher » parking « en bleu lumineux sur toute la façade » l’inesthétique pouvant s’ajouter à l’inesthétique… »
Nuisances sonores: « Des débroussailleuses du matin au soir pendant deux mois avec ce doux » ronron « à partir « de 7 h du matin y compris les we cela pourrait peut être être aménagé…. »Toujours dans les Révoires: Le soir ou tôt le matin des entreprises pas toujours nationales se mettent « à cul « dans la ligne droite des Révoires après le chemin du signal vers le village et déchargent les gravats de leurs camionnettes dans le vallon , ne pourrait t’on pas poursuivre la mise en place de rambardes bois déjà installées en amont et en aval de la route dite « chemin des Révoires »pour limiter ce manque de civisme?
Ce numéro d’ Août, le cinquième depuis la création de LTMV Mag, sera orienté « nature » avec le portrait d’Yvonne DELEPINE, membre actif de la L.P.O., (Ligue de Protection des Oiseaux) qui nous a appris que notre village était un point de passage important lors des migrations saisonnières.
IMPORTANT: la fiche IPCS N°2, (Information Préventive aux Comportements qui Sauvent), réalisée avec le concours du Centre des Sapeurs-Pompiers de MENTON, consacrée au défibrillateur vous apprendra à décider si l’état de la victime nécessite ou non l’utilisation du D.A.E.
Un numéro de vacances, illustré de nouvelles photos de deux créations d’événements festifs: le premier Rallye pédestre organisé par notre Association et la première course de carrioles du Comité des Fêtes qui a connu, elle aussi, un indéniable succès populaire. Bonne lecture à tous ! Et si vous souhaitez nous rejoindre afin de nous aider dans notre tâche, vous trouverez en pièce jointe un Bulletin d’Adhésion ! Plus nous serons nombreux, plus l’aide que nous pourrons vous apporter sera efficace!
André-François PELLEGRIN
Conseiller municipal et Président de LTMV.
Une idée pour prolonger un peu les vacances: Envoyez-nous la photo qui, selon vous, représente votre meilleur souvenir de vacances, une balade, un paysage, une photo de famille… Nous la publierons dans notre numéro de rentrée, en Septembre.
Et n’hésitez pas à rejoindre notre équipe de rédacteurs bénévoles en nous envoyant des textes et des photos ou plus simplement des sujets que vous aimeriez que nous traitions dans ces colonnes.
PORTRAIT DU MOIS: Yvonne DELEPINE. Saviez-vous que La Turbie est l’un des sites les plus remarquables du département pour l’observation de la migration de plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux? Cette particularité, ajoutée au fait que la responsable départementale de la Ligue de Protection des Oiseaux est Turbiasque, ont déterminé notre « Portrait du mois ». Et si nous avons choisi le mois d’Août pour publier ce portrait, c’est parce qu’il s’agit d’une période migratoire particulièrement importante.
Née à Londres, venue à Monaco en vacances, Yvonne n’est plus repartie… Turbiasque depuis trente ans, elle a gardé cette sensibilité particulière qu’ont les Anglais pour les animaux. C’est une hirondelle, épuisée, qu’elle croise sur son chemin en 1995, qui lui fait connaître la L.P.O., la Ligue de Protection pour les Oiseaux, à qui elle l’a confie. Séduite par cet organisme, Yvonne lui apporte son aide, tout d’abord, comme traductrice pour devenir Administratrice pour la Région PACA, poste qu’elle occupera jusqu’à l’année dernière. Elle consacre une partie importante de sa vie aux multiples missions de cet organisme.
Vol de grues cendrées au-dessus du Trophée et de la Tête de Chien.
De la fin Août à la mi-septembre, chaque année, 5 à 6000 guêpiers d’Europe survolent La Turbie et le Fort de la Revere, faisant l’objet d’un suivi scientifique. Ces très jolis oiseaux ne nidifient pas dans les Alpes-Maritimes car il leur faut les bancs sablonneux du bord des rivières pour creuser leurs nids, avec une préférence marquée pour le Var.
Saviez-vous quela RSPB anglaise, homologue de la LPO française, compte 1.200.000 membres pour 30.000 chasseurs, alors qu’en France, la L.P.O. compte 46.000 adhérents… pour près d’un million de chasseurs!
Ces comparaisons ne sont pas destinées à opposer les chasseurs aux défenseurs des oiseaux, même si l’on peut déplorer que certains malades de la gâchette, n’hésitent pas à tirer sur des espèces protégées comme les buses, les aigles, les grands-ducs et bien d’autres encore… (y compris parfois les panneaux routiers!).
Cette dodue perdrix rouge est venue se restaurer sur une terrasse turbiasque des Hauts de Monte-Carlo. Nullement effarouchée par la présence humaine. Sans doute échappée d’un élevage voisin qui la destinait à l’ouverture de la chasse. Mais, peut-on encore parler de « chasse » ?
Saviez-vous que la L.P.O. a fêté son centenaire en 2012 et que le Prince Albert 1er de Monaco a participé en 1912 à sa création par l’ornithologue français Louis MAGAUD d’AUBUSSON qui en fut le premier Président?
Outre le recueil et les soins à apporter aux volatiles blessés, –pour la seule région PACA, près de 1.000 oiseaux ont été recueillis et soignés en 2014-, la L.P.O. assure également une veille écologique qui lutte contre les atteintes à l’environnement. Quads, moto trials, dans les parcs, dans l’Estérel notamment, perturbent ou détruisent les habitats naturels des oiseaux dont certaines espèces comme les martinets ou les hirondelles sont en déclin par la destruction de leurs nids sous les toits, au prétexte que les fientes salissent le sol, alors qu’il suffirait d’installer une planchette sous le nid pour éviter ces nuisances.
Voici le circaete Jean le Blanc, dit le « mangeur de serpents » qui passe en migration (mais qui passe l’été à La Turbie aussi), Photo prise chemin de la Forna : l’oiseau qui vient d’arriver d’Afrique chasse…
Saviez-vous que dans les Alpes-Maritimes, deux seules espèces animales sont considérées comme nuisibles: le renard et les étourneaux, alors que ces derniers sont protégés en Angleterre?
Aux prédateurs, il faut ajouter les ravages des pesticides, des braconniers, des irresponsables qui, comme à Cannes récemment, ont massacré un goéland… pour le plaisir ! Le tout filmé et publié sur Facebook, ce qui a donné lieu au dépôt d’une plainte contre X. Il y a aussi, la méconnaissance des mœurs des oiseaux. Certains particuliers et jardiniers taillent les haies au printemps, en période de nidification, au lieu de le faire à l’automne…
Saviez-vous que le trafic d’animaux vivants est le DEUXIEME TRAFIC AU MONDE, derrière le trafic d’armes !
Les chardonnerets par exemple, sont capturés et vendus discrètement, victimes de leur chant harmonieux… Les bruants-ortolans, que l’on noie vivants dans de l’armagnac pour qu’ils s’en imprègnent, font, en toute illégalité, le délice de certains amateurs, -parfois célèbres, tel un ancien Président français… et le profit de quelques restaurateurs. La L.P.O. a qualité pour déposer plainte lorsque ces dérives sont constatées, mais l’un de ses rôles majeurs est la prévention. Conférences, interventions dans les écoles pour sensibiliser les plus jeunes à la protection des oiseaux, stands d’information lors de manifestations diverses, journées d’observation, notamment à La Turbie, les tâches sont multiples et variées ainsi qu’en témoigne le calendrier LPO en annexe.
Ce « survol » rapide des multiples actions de la L.P.O. ne peut se résumer à ce seul article. D’autant plus que l’essentiel des migrations, donc des actions de la L.P.O. , se situe en Septembre. Nous reviendrons sur ce sujet à la rentrée en vous donnant des rendez-vous précis sur les observations déjà programmées auxquelles vous pourrez participer. D’ores et déjà, notez sur vos agendas:
30 Août : Accueil et suivi scientifique « Camp de migration » au Fort de la Revère à partir de 8h00 Renseignement : LPO PACA – 04.93.58.63.85
04 Septembre: Conférence sur les mystères des oiseaux migrateurs
Maison de l’Environnement, 31 avenue Castellane, Nice – 18h30
5 et 6 Septembre: Les oiseaux d’Afrique sont de passage au Fort de la Revère. Rdv au Camp de migration à partir de 8h00
Renseignement : LPO PACA – 04.93.58.63.85
Vous pouvez également consulter l’agenda de la L.P.O Paca à l’adresse suivante: http//:www.paca.lpo.fr (rubrique « sorties nature » >agenda)
Dans le précédent numéro de LTMV Mag, nous vous avons indiqué les trois emplacements du village équipés d’un D.A.E. (Défibrillateur Automatique Externe) : près du restaurant les Santons, près du Stade, près de la Cave turbiasque. Vous savez également reconnaître le boîtier du DAE et comment en extraire l’appareil… Cette nouvelle fiche vous permettra de savoir dans quel cas utiliser le D.A.E.Nous avons fortement illustré cette fiche, considérant qu’une image vaut mieux que de simples explications.
N’OUBLIEZ PAS : LE SEUL RISQUE QUE VOUS FEREZ COURIR A LA VICTIME EST DE LUI SAUVER LA VIE !
Une fois encore, nous insistons sur le fait que le D.A.E. est entièrement automatisé. Il détermine lui-même, s’il doit ou non délivrer un choc électrique. Vous ne faites courir AUCUN RISQUE à la victime en l’utilisant.
LES PRIORITES
1°) – Avant tout: restez calme. Gardez votre sang-froid.
2°)- Appelez les secours.
3°)- Identifiez sommairement la nature du malaise de la victime afin de déterminer si l’utilisation du D.A.E s’impose ou non.
DANS QUELLE SITUATION UTILISER UN D.A.E. ?
Posez des questions simples, pour savoir si la personne est consciente ou non. Par exemple : « Bonjour, vous m’entendez? »
* La victime est consciente et répond à vos questions. Il s’agit peut-être d’un simple malaise vagal qui ne nécessite pas l’utilisation du D.A.E. En ce cas, en attendant les secours, installez-là dans une position confortable, assise par exemple.
*La personne est inconsciente et ne répond pas. Il vous faut contrôler sa respiration. Pour cela, agenouillez-vous à côté de la personne étendue à terre et posez la main sur son ventre: est-ce qu’il se soulève ou pas?
En même temps, posez votre joue devant son nez et sa bouche pour savoir si elle expire de l’air.
Prenez son pouls avec deux doigts, l’index et le majeur, soit au niveau du cou, -la jugulaire-, soit au niveau du poignet.
(on ne prend pas le pouls d’une personne avec le pouce, car les pulsations que vous sentirez sont celles de votre pouce et non celles de la victime !)
La personne respire: placez-là en position latérale de sécurité (PLS) et attendez les secours. Son cas ne nécessite pas l’utilisation du D.A.E.
Nous vous expliquerons dans une prochaine fiche, comment placer une personne en PLS, quelle que soit sa corpulence, avec deux doigts de chaque main, sans aucun effort !
La personne ne respire pas. ELLE EST EN ARRÊT CARDIAQUE: IL FAUT UTILISER LE D.A.E. Gardez votre calme. Deux cas de figure:
* Vous êtes seul. Il faut commencer un massage cardiaque. ATTENTION: une fois commencé, le massage cardiaque ne doit pas être interrompu jusqu’à l’arrivée des secours. Et c’est une intervention fatigante…
* Vous êtes deux, ou un autre témoin arrive. Pendant que vous effectuez le massage cardiaque, l’autre personne prépare le D.A.E. Elle peut également vous relayer pour le massage. N’hésitez pas à appuyer fortement sur la cage thoracique, sinon le massage ne sera pas efficace. Une fiche ultérieure vous expliquera comment procéder pour un massage dans les règles. Pour l’instant, l’urgence est de maintenir la victime en vie en attendant l’arrivée des secours en procédant au massage et à la mise en place du D.A.E.
C’est tout pour aujourd’hui ! Si nous procédons par étapes pour vous familiariser avec le D.A.E., c’est afin de vous permettre de bien mémoriser les différents cas de figure. N’oubliez pas les priorités:
Alertez les secours
Gardez votre calme
Identifiez la situation de la victime: consciente ou non, respirant ou non.
Dans le numéro de Septembre de LTMV Mag, nous vous expliquerons comment utiliser le D.A.E. si vous vous trouvez dans le dernier cas de figure ci-dessus: la victime est inconsciente, elle ne respire pas, elle est en arrêt cardiaque.
Nous inaugurons ce mois-ci, une rubrique qui ne manquera pas de contenu, dans les mois et les années qui viennent. A la manière d’une pièce de théâtre qui ne fait pas sourire la majorité de la population, elle se déroulera en 4 actes.
Acte 1: la préparation du chantier
Acte 2: le chantier
Acte 3: l’attribution des logements
Acte 4: la vie du village avec DETRAS.
Pour cette première scène de l’acte 1, ce panneau qui avait été apposé à l’entrée du chantier et qui a disparu au bout de quelques heures… Fausse joie pour ceux qui auraient pu penser que le projet immobilier était abandonné! Il s’agissait simplement d’une initiative quelque peu prématurée du promoteur qui n’avait pas respecté la réglementation en vigueur concernant l’affichage public !