Lors de la restauration du dôme de l’Eglise St. Michel, nous avons eu le privilège, Ian Ste FARE, Séverine FAYE et moi, de monter au plus haut de l’échafaudage pour faire un reportage photographique complet sur le dôme lui-même et le village… vu d’en haut. Occasion exceptionnelle de contempler la Turbie sous un angle nouveau mais aussi de toucher ces tuiles vernissées, ces pierres chargées d’histoire. Et un grand merci à Pierre Antoine GATIER, Architecte en Chef des Bâtiments de France qui nous a guidés tout au long de la visite en nous commentant chaque détail de cette restauration particulièrement délicate, sur laquelle nous reviendrons dans les prochains numéros.
Dernière minute
MARC MAGRO
Marc, médecin urgentiste, capitaine des Sapeurs-Pompiers, dont nous avions publié le portrait dans le N° 2 de ce magazine, devient un écrivain à succès: « Médecin d’urgence » est en tête du Box- Office des livres numérisés français, devant celui de… Valérie TRIERWEILER et d’Alain JUPPE ! Joli succès ! Et son dernier ouvrage « Ils sont fous ces psys » est pressenti pour une adaptation télévisuelle ! Pendant l’été, Marc a, lui aussi, fait le Tour de France… des salons du livre pour dédicacer ses bouquins! Monsieur MAGRO Père, que nous croisons régulièrement au village, peut être très fier de son fils Marc !
DETRAS… HELAS (Acte 1-Scène 3)
Au moment de publier ce numéro, un lecteur nous signale que le Bureau de vente du programme DETRAS, pardon de la villa AUGUSTA, qui occupe des emplacements de stationnement depuis le 1er Août, n’est toujours pas ouvert au public… Deux mois d’entrave inutile au stationnement alors qu’en attendant l’ouverture effective du bureau, une simple affiche commerciale eut suffi…
DERNIERE MINUTE
Le drame que vivent les populations azuréennes touchées par les inondations suscite une émotion légitime et un énorme élan de solidarité. Encore faut-il que les aides apportées répondent aux attentes réelles des sinistrés. Notre Association « La Turbie, mon village », a choisi d’offrir, dans un premier temps, des services plutôt que des produits. C’est ainsi que, dès demain Jeudi 8 Octobre, l’un de nos équipiers, électricien de métier, sera à BIOT, pour proposer ses services, bénévoles bien évidemment, aux familles qui lui seront désignées par les services municipaux.
Edito de Septembre
Dans le jargon des journalistes, on les appelle « les marronniers »… C’est-à-dire les sujets qui reviennent tous les ans, à la même date, dans la Presse, qu’elle soit écrite ou audio-visuelle. Les régimes minceur à la veille de la saison de plage. Et la fameuse rentrée, dès la fin Août, avec son cortège de sujets divers qui vont du choix des cartables, au mécontentement des enseignants en passant par la colère des syndicats, les hausses en tous genres etc… A La Turbie, la rentrée sera marquée par le lancement du programme DETRAS. Il y aura désormais, au village, un AVANT et un APRES DETRAS.
Ce sixième numéro de notre magazine mensuel vient d’atteindre les 1535 lecteurs. Merci à vous pour l’intérêt que vous voulez bien porter à notre travail. Merci également aux correspondants, de plus en plus nombreux, qui nous ont adressé un courrier. Une rubrique leur est désormais consacrée. N’hésitez pas à les rejoindre pour nous apporter vos suggestions comme vos critiques. Nous ne communiquons pas le nom de leurs auteurs, sauf accord de leur part, mais nous ne publions que les messages écrits et identifiés, à la différence des réseaux sociaux qui acceptent les pseudonymes.
Et si vous souhaitez nous rejoindre, un bulletin d’adhésion à notre Association est disponible sur le lien
www.laturbiemonvillage.fr
(Comme pour nos correspondants, le nom de nos adhérents n’est pas rendu public.)
Bien cordialement à vous et bonne lecture !
André-François PELLEGRIN
Conseiller municipal
Président de l’Association « La Turbie, mon village »
Les Turbiasques ont du talent : André ANELLI (musicien)
Tout le monde se souvient de Casimir, « le monstre gentil de l’Ile aux Enfants », cette émission populaire diffusée sur FR3 puis TF1, dans les années 1970 dont les 968 épisodes ont connu un extraordinaire succès. Et tout le monde a aussi en mémoire la bande-son de cette émission. Mais saviez-vous que son auteur n’est autre qu’ André ANELLI, résident turbiasque depuis près de vingt ans, que nous avons choisi pour notre sixième « Portrait du mois » ?
Le Surveillant Général: « André ANELLI, vous avez 10mn de retard. Vous passerez en Conseil de Discipline »
-« Mais, M’sieu, je viens à vélo et c’est mon premier retard! »
-« Veux pas savoir! »
André ne passera pas en Conseil. Le soir même, à 15 ans, il annonce à son père: « Je ne retournerai pas à l’école, mais je te promets de réussir le concours d’entrée au Conservatoire de Paris dans trois ans! ». Le père, ouvrier, accepte. Il est lui-même musicien amateur. Clarinette et saxo, il fait les bals du samedi soir; la mère, passionnée d’opéra, mêlait déjà ses larmes à celles d’André, alors âgé de 6 ans, en écoutant La Tosca… André apprend le trombone au Conservatoire de Grenoble. Passionné et surdoué. A 15 ans, il est premier trombone de l’orchestre d’ « Holiday on ice » pour les tournées d’été, avec noeud pap et costume noir.
A 18 ans, déjà premier prix du Conservatoire de Grenoble de trombone, il est reçu au Conservatoire de Paris, comme il l’avait promis à son père,. Il part pour la capitale. Seul. Bosse comme un malade. Ses cours terminés, il vient écouter les autres. Pour apprendre encore. Dort sur un lit de camp chez un copain, grenoblois comme lui. Ses repas: un steak haché affiché 0,90, et payé 0,90. Mais le boucher qui a tout compris, emballe tous les jours, un steak à 3,60 nettement plus nourrissant. André termine Premier Prix du Conservatoire de Paris de trombone. Le quotidien grenoblois « Le Dauphiné libéré » lui consacre un article. Il le découpe et l’envoie au Surveillant-Général de Grenoble avec ce simple mot: « Merci! »
Et sa carrière s’envole. Les enregistrements en studio s’enchaînent: il est le trombone d’ « Amsterdam » de Jacques BREL, de tous les premiers disques de Claude FRANCOIS, de Sylvie VARTAN, de France GALL, de Jacques REVAUX (« My way »). Mais dans la même journée, il est également dans l’orchestre du « Palmarès de la chanson » pour la télé, et le soir il joue au Lido ou au Moulin Rouge. Une vraie boulimie de musique. Côtoie tous les grands: Francis LAI, Vladimir COSMA, Michel LEGRAND, Joséphine BAKER, Line RENAUD, Loulou GASTE, André MANOUKIAN et bien d’autres encore. 80 concerts dans le monde: Québec, New-York, Montreux, Rome, Naples, Moscou, St. Petersbourg. Il monte l’Opéra CARMEN en Jazz à Vienne. Avec Dee Dee Bridgewater, s’il vous plaît ! 9000 spectateurs tous les soirs. Entre temps, André a créé son propre orchestre: « le Big Band », enseigné au Conservatoire de Musique de Grenoble, rencontré Aimé BARELLI, dirigé l’orchestre du Sporting à Monaco, épousé Bernadette, elle aussi 1er Prix du Conservatoire de Paris. Le son, très particulier qu’André sort de son trombone fait qu’il est extrêmement demandé par les plus grands. Et comme les agendas ne correspondent pas toujours, on fait avec. C’est ainsi qu’il enregistre en Suisse, casque sur la tête, sa partition trombone pour les Moddy Blues, alors que la rythmique est à Los Angeles, les trompettes et sax à Londres ! Parce que les Moody Blues voulaient les meilleurs! Le monteur fera le reste au mixage ! Le magazine tout entier ne suffirait pas à raconter André et ce qu’il appelle lui même, « la vie fabuleuse qu’il a connue ». Et si vous le croisez au village, n’hésitez pas à faire plus ample connaissance: comme les plus grands, il est d’une extrême simplicité. Et comme Casimir, d’une immense gentillesse!
DETRAS (Acte 1- Scène 3)
« Villa Augusta »… Un projet qui tient davantage de la barre HLM que de la « villa urbana » des Romains.
Et pour les nostalgiques, cette photo prise du dôme St. Michel…
D.A.E. QUAND DOIT-ON L’UTILISER ? (Fiche I.P.C.S. N°3)
Les deux précédentes fiches nous ont appris où se situaient les trois défibrillateurs automatiques du village, comment les repérer, comment les sortir de leur coffret mural et dans quelles circonstances les utiliser. Rappelons encore une fois qu’il convient de garder son calme, d’appeler les secours avant d’intervenir sur la victime en sachant que LE SEUL RISQUE QUE VOUS COURREZ EST DE SAUVER UNE VIE, puisque c’est le D.A.E. qui décidera automatiquement s’il doit ou non délivrer un choc électrique. Deux cas de figure: la personne respire ou bien, elle ne respire pas.
LA PERSONNE RESPIRE : LE D.A.E. ne s’impose pas. Nous allons vous apprendre quel comportement adopter. Placez la victime en position latérale de sécurité, (P.L.S.), sauf si elle a fait une chute ou présente manifestement un risque de fracture. Etapes à suivre pour placer en P.L.S., la victime, actuellement étendue sur le dos,
* Ecarter un bras pour le placer perpendiculairement au corps,
* Saisir le bras opposé et le replier le long de la joue et du cou, pour faire comme un coussin,
* Attraper le genou opposé et le plier en tirant la jambe,
* Placer simplement les deux doigts de chaque main sur l’épaule et sur le genou, de façon à ce que la personne tourne toute seule latéralement,
Voilà comment avec deux doigts de chaque main, même un enfant peut mettre un adulte de forte corpulence en Position Latérale de Sécurité !
* Mettre la tête en extension, de façon à libérer les voies respiratoires et éviter que la personne ne s’étouffe en cas de vomissements.
Le mois prochain, nous verrons comment utiliser le D.A.E. si la personne ne respire pas, que son pouls ne bat pas, qu’elle se trouve donc en arrêt cardiaque.
Et une fois encore, merci au Commandant ALLAVENA et à l’Adjudant MASSA, du C.I.S. de MENTON, pour leur disponibilité qui nous a permis de vous transmettre ces « Informations Pour les Comportements qui Sauvent ». (I.P.C.S.)
PETITS ARRANGEMENTS ENTRE AMIS…
C’était une voie discrète, dans le bas des Serriers. Limitée aux véhicules de 5 Tonnes. Par arrêté municipal, elle est passée à 19 Tonnes. Ce qui facilitera grandement la construction d’un projet immobilier important le long de cette voie. Jusque là, rien de bien extraordinaire me direz-vous, même si en cherchant à savoir à qui profite cette modification, on peut faire d’intéressantes découvertes… Après tout, l’élargissement d’une voie ne peut que profiter aux riverains actuels. Sauf que :
Un habitant de la Vallée du Serrier, nous signale que « le Mercredi 12 Août 2015, un énorme camion immatriculé en Lettonie, induit en erreur par son GPS, est resté coincé pendant une bonne partie de la journée, ne pouvant pas négocier la montée du lacet au niveau du 715 chemin de la Vallée du Serrier.
Ceci est le résultat :
- Du transfert d’office dans le domaine municipal d’ une partie du chemin qui de ce fait a été maintenant cartographié dans les GPS,
- Du passage de ce chemin construit à l’origine pour 5 tonnes qui est passé maintenant à 19 tonnes. » NDLR: il serait intéressant de connaître les véritables raisons qui ont conduit la municipalité à autoriser le passage des camions de 19 tonnes sur une voie préalablement limitée à 5 tonnes…(Un groupe de riverains a engagé une action « en conflit d’intérêts » concernant cette modification de voirie)
CA CHAUFFE A LA POSTE !
Si vous êtres usager de la Poste, vous l’avez certainement noté: il y règne, en été, une chaleur étouffante en raison de l’exposition des deux baies vitrées au soleil. Situation inconfortable certes, pour les clients qui ne passent que quelques minutes devant les guichets, mais tout-à-fait insupportable pour le personnel, qui lui, y demeure toute la journée. Ces locaux appartenant à la Commune, une demande vient d’être faite à Monsieur le Maire afin qu’un climatiseur soit installé. Les clients, dont nous faisons partie ont été invités à signer une pétition en ce sens. Ce que nous avons fait. Un petit effort, Monsieur le Maire ! Cela ne devrait pas grever le budget communal et l’attente devant les guichets deviendra un vrai plaisir !
Tennis: Bilan été 2015 par J.Cl. BARRAL
Le club de Tennis de La Turbie entame une nouvelle saison d’hiver, après sept semaines de stages d’été. Sous la direction du dynamique Jérémy SOILEN, 170 stagiaires ont été accueillis sur deux courts en ciment et deux courts en terre battue synthétique. Par groupe de 6, les stagiaires étaient pris en charge dès 9 h par des éducateurs sympas et motivés. Le matin, travail spécifique du tennis avec des ateliers techniques : application de rigueur. Déjeuner à midi, puis détente et piscine pour tout le monde et pour terminer, activités diverses sur un court de tennis et sur le terrain du calcetto jusqu’à 17 h. Beaucoup de travail donc pour les « profs » et les « élèves » mais toujours avec sérieux et bonne humeur. Ce nombre de 170 stagiaires aurait été plus important si les travaux de la route de Cap d’Ail n’avaient pas découragé les parents, obligés de faire un détour important pour déposer et récupérer leurs enfants. L’ activité du Club ne se limite pas, aux seuls stages d’été. Tout le reste de l’année, Jérémy SOILEN organise des cours de perfectionnement pendant les vacances scolaires, travaille pour relancer un club quelque peu en déclin ces dernières années. Le Directeur du site a ainsi réactivé une équipe « seniors- compétition » et des jeunes, dont deux équipes : les moins de 12 ans et les moins de 14 ans se sont qualifiés pour les demi-finales des Alpes-Maritimes. Pour l’instant le club compte environ 200 adhérents, malgré la perte de deux terrains, un pour l’ASCT Boules et l’autre pour le Calcetto. Le souhait de Jérémy SOILEN est d’accueillir rapidement 50 adhérents de plus et surtout augmenter l’occupation en semaine des 4 courts. Un tarif préférentiel est en place pour faciliter cette action.
La rentrée est prévue le Mercredi 9 septembre 2015. Les sportifs intéressés peuvent d’ores et déjà s’inscrire. Souhaitons que ses vœux se réalisent et un gros merci à Jérémy pour son investissement
BARBARA à TORRI…
Barbara MORIANI, notre grande soprano turbiasque, donnait le 14 Août, en l’église paroissiale de TORRI, près de VINTIMILLE, un concert intitulé « SALVE, MATER », dédié à la Vierge Marie, pour célébrer l’Assomption.
Accompagnée à l’orgue par Silvano RODI, « notre » Barbara nous a offert une très belle soirée avec une déclinaison des différents « Ave Maria » dont bien évidemment, celui de Franz SCHUBERT.
A une voix exceptionnelle, Barbara ajoute une qualité rare chez les artistes lyriques: sa joie rayonnante, sa complicité visible avec le public et son amour du chant qu’elle sait faire partager. Merci Barbara !