Pour les journalistes, les « marronniers » sont les sujets qui reviennent chaque année, à la même saison: les soldes à l’automne, les régimes minceurs à la veille de l’été…
L’école, aussi connaît ses marronniers: la grippe, les poux, les gastro-entérites.
Nettement moins sympas, mais inévitables, quelles que soient les précautions sanitaires prises !
Et notre école n’y a pas échappé cette année encore, soulevant toutefois un émoi inhabituel en raison de la mise en cause de la cantine, avant même toute analyse épidémiologique et sanitaire.
Rien de surprenant: les symptômes étant des vomissements et des diarrhées, la relation à la nourriture vient immédiatement à l’esprit !
Or, il faut rappeler que la contamination alimentaire n’intervient que dans 20% des cas de gastros. Dans la majorité des cas, 80%, le responsable est un virus que l’on peut rencontrer à tout coin de rue, sans que la nourriture soit impliquée!
Mais comment identifier ce responsable, tellement les pistes sont nombreuses? Une véritable enquête est nécessaire! Le fournisseur des plats préparés? C’est le même pour tout un ensemble d’établissements, cantines, EHPAD notamment. Or, a priori, seule notre école a été touchée. L’eau du robinet? Les analyses à 24, 48, 72 heures se sont révélées négatives. Une contamination des aliments à la cantine?
Les prélèvements se sont révélés négatifs, sauf que ceux qui ont été ingérés ne peuvent plus être analysés.De plus, tous les élèves n’ont pas été atteints et tous les malades ne l’ont pas été le même jour…Une quarantaine d’enfants contaminés alors que 210 élèves fréquentent la cantine, ainsi qu’une dizaine d’adultes!
Un vrai casse-tête! Mais la cantine n’a t’elle pas droit, elle aussi, à la « présomption d’innocence » dans l’attente d’une éventuelle mise en cause?
Dès lors, l’origine virale, celle des 80%, se profile.N’importe qui, enfant ou adulte, a pu importer le virus à l’intérieur de l’école qui devient un foyer infectieux qui va de développer à grande vitesse, car tous les objets deviennent des supports potentiels. Que doit faire un maire responsable, soucieux de la santé des enfants, soumis à la pression des parents inquiets, voire même à la médiatisation de l’épidémie? Fermer la cantine, sachant les problèmes que cela va poser aux familles? Décision difficile à assumer mais impérative dès lors qu’il y a « mise en cause » par lettre ouverte rendue publique. Il est probable qu’il y a quelques années, la cantine n’aurait pas été fermée, s’agissant d’un phénomène annuel connu, que l’on peut qualifier de bénin à de très rares exceptions près. SAUF QUE:
Nous vivons désormais dans une société judiciarisée avec une saisine des tribunaux en forte augmentation qui, si l’on y ajoute la médiatisation par voie de presse et des réseaux sociaux, conduit les maires à se protéger ainsi que leurs services, au nom du principe de précaution qui est devenu constitutionnel. Dommage!
André-François PELLEGRIN
Archives de catégorie : Vie municipale
POUR UNE NOUVELLE APPROCHE DES RESSOURCES COMMUNALES
La baisse drastique de la dotation globale de fonctionnement, des subventions diverses, des aides parlementaires et autres apports financiers, a certes permis dans un premier temps, de rendre plus vertueux encore notre budget communal, mais, ne nous y trompons pas, ce n’est qu’une rémission. Cette baisse continuera jusqu’à menacer notre relative autonomie de gestion, si nous ne réfléchissons pas, dès aujourd’hui, à la modification de notre approche de la gestion financière communale.
Depuis des décennies, les maires se sont comportés en « simples » gestionnaires des ressources.
Ce mode de fonctionnement est aujourd’hui menacé. Les maires devront affronter un nouveau défi : devenir des créateurs de richesses communales, à la manière des chefs d’entreprises. C’est une nouvelle approche culturelle qui les attend, à laquelle tous ne sont pas préparés. Face à la crise, leur réaction immédiate est de faire l’inventaire des biens communaux qui pourraient être vendus au secteur privé. Vendre un terrain, par exemple, permet certes, une rentrée d’argent immédiate mais outre le fait que cela est moralement regrettable car cela revient à céder un patrimoine qui nous a été légué par nos prédécesseurs, cela est surtout suicidaire car lorsque tous les biens auront été vendus, quelle sera la marge de manœuvre ?
Il y a pourtant une réponse possible. Prenons l’exemple le plus simple, celui d’un terrain disponible. Plutôt que de le vendre, construisons à l’aide d’un prêt bancaire, un immeuble à usage locatif,
• Notre qualité de propriétaire permet d’en choisir les locataires, c’est-à-dire, des turbiasques,
• Les loyers perçus viennent en déduction des remboursements bancaires,
• Au terme du prêt, l’immeuble devient une source de richesse.
Non seulement le patrimoine a été préservé, mais il a été valorisé et un centre de profits a été créé pour la commune.
Autre piste à explorer : la prise de participation dans des activités commerciales ou industrielles qui pourraient être créées. La commune devient alors actionnaire.
Compte-tenu du temps administratif qui n’est pas le nôtre, pour être opérationnelles dans dix ans, les réflexions doivent être lancées aujourd’hui.
Il s’agit bien d’un changement culturel important dans la manière de concevoir la gestion communale, les maires étant appelés à endosser, pour partie, le costume de chef d’entreprise… Est-ce une utopie ?MONACO MATIN DU 30 MARS 2018
André-François PELLEGRIN
Conseiller municipal
LE RETOUR DE L’ETOILE
Vous l’aviez certainement remarqué: une étoile s’était égarée dans le ciel turbiasque, en 2014 … et notre ciel s’était brusquement assombri. Il s’agissait bien évidemment de l’étoile que le « Guide rouge », le célébrissime Guide Michelin, avait retiré à l’Hostellerie Jérôme, à la grande déception des fidèles de Bruno et de Marion CIRINO. Eh! bien, cette étoile est de retour et le ciel turbiasque a retrouvé sa splendeur passée. Décision d’autant plus juste, que la table de l’Hostellerie n’avait en rien démérité. Plus encore, quand on connaît l’intégrisme de Bruno pour la recherche des produits et leur traitement en cuisine, le perfectionnisme de Marion pour l’accueil, le service et le choix des vins, on ne peut que remercier « le Michelin » de leur avoir rendu justice en restituant l’étoile perdue. Retour d’étoile d’autant plus remarquable qu’il est rare qu’un cuisinier retrouve sa deuxième étoile après l’avoir perdue. Loin de se décourager, Bruno et Marion, ont continué, pendant quatre ans, ce travail de moine bénédictin pour maintenir l’excellence en dépit de la déception.
Jean-Jacques RAFFAELLE, le Maire du village, a voulu associer la population à cette reconnaissance de la profession, en remettant à Marion et Bruno, la Médaille d’Honneur de la Ville.
Distinction parfaitement méritée, elle aussi, puisque c’est tout le village qui la partage désormais. De très nombreuses mentions de La Turbie ont été relevées dans la presse internationale accentuant encore la notoriété du village. Bravo et merci Marion et Bruno !
« Quelle que soit la qualité d’un individu, seul le groupe est génial! » Marion et Bruno ne l’ont pas oublié et c’est entourés de toute leur équipe qu’ils ont reçu cette médaille…
UN VIEUX QUARTIER DE LHASSA AU TIBET? (suite)
Lors du Conseil municipal du 13 Décembre 2017, nous avons apporté notre appui au Maire dans ce dossier en instance depuis trois ans. Les différents échanges entre la Mairie et ENEDIS étant restés sans effet à ce jour, chacune des parties rejetant la responsabilité de la situation sur l’autre. Pour compliquer davantage encore le dossier, l’architecte des Bâtiments de France devait valider le projet de nouvel aménagement des câbles, la rue Philippe CASIMIR faisant partie d’un site classé. Lors de la réunion en Mairie qui a fait suite à ce conseil le Maire a effectivement « tapé du poing sur la table », comme nous l’avions suggéré en invoquant la mise en danger des riverains et l’éventualité d’un dépôt de plainte contre ENEDIS. Attitude musclée qui s’est révélée payante puisque les travaux devraient être entrepris avant le mois de Juin.
AUTOROUTE BRETELLE A8: OUI MAIS…
L’un de nos lecteurs, Monsieur A.M., nous fait parvenir une suggestion très pertinente concernant l’ouverture future de la bretelle turbiasque. La réduction attendue du flux automobile traversant La Turbie sera efficace à la condition que les automobilistes qui emprunteront cette bretelle ne soient pas lésés financièrement. Actuellement, les automobilistes se rendant en Principauté qui empruntent l’autoroute A8 dans le sens Nice-Italie, ont le choix suivant:
*emprunter le tunnel en direction de Monaco, sortie 56, coût 2,30€, mais il est souvent fermé pour cause d’engorgement,
*emprunter la sortie 57, coût 1,20€, ce qui les contraint à traverser La Turbie, avec une attente qui peut atteindre 40mn aux heures de pointe, pour aller du péage à la sortie du village, soit moins de 2 km !
* emprunter la future bretelle, sortie Beausoleil, lorsqu’elle sera opérationnelle, coût du péage 2,30€.
L’utilisation de cette bretelle, coûtera donc autant que le passage par le tunnel de Monaco, lorsque celui-ci est fermé, et 1,10€ de plus que s’ils étaient sortis à La Turbie…ce qui n’est guère incitatif pour un « pendulaire » se rendant quotidiennement en Principauté.
SELON NOTRE LECTEUR, UNE SOLUTION EXISTE !
Les automobilistes souhaitant utiliser cette bretelle dont l’ouverture est prévue pour 2020, paieront certes, 2,30€ au péage de La Turbie, mais une borne installée à la sortie de la bretelle pourrait permettre une déduction automatique de 1,10€ à chaque passage. Le coût final pour les usagers de la bretelle serait donc le même que s’ils étaient sortis au péage de La Turbie: 1,20€. Triple intérêt: pour les usagers, évitement des embouteillages quotidiens; pour le village un allégement du flux automobile et pour VINCI une fidélisation et un meilleur suivi de sa clientèle.
Techniquement l’installation d’un tel dispositif ne devrait pas poser de problème puisque le même système existe déjà à la sortie des Adrets, en direction de Fréjus. Seule contrainte: obligation de souscrire un abonnement pour un badge de télépéage. En contrepartie, les abonnés, bénéficieraient d’un gain de temps et d’un confort que les systèmes actuels et futurs ne leur offriront pas !
Nous soumettons aujourd’hui même par courrier, cette suggestion au Président de VINCI – ESCOTA aux fins d’étude de faisabilité par ses services.
PARKING DU Mt. Agel : Auto(s)satisfaction
Monsieur le Maire affirme que ce parking répond parfaitement à ses attentes. Il n’en est pas de même aux dires d’un grand nombre d’utilisateurs qui assurent qu’ils n’y mettront plus jamais une roue en raison des problèmes divers qu’ils ont connus concernant l’accès et les rencontres frontales entre les véhicules entrant et sortant. Disons, une fois encore, le regret du Groupe LTMV de voir un tel endroit central et stratégique, réservé au parcage de 50 voitures. S’il est vrai que le stationnement est l’un des freins majeurs au développement de la vie économique et sociale du village, ces 50 voitures ne sauraient résoudre ce problème. Initialement, il s’agissait d’un parking de 120 places, ce qui était une amélioration significative. Pour diverses raisons, notamment le désengagement de la CARF, les 120 places ont été réduites à 50. Dès lors, il fallait abandonner l’idée d’un parking qui a interdit la réalisation d’un projet concernant TOUS les turbiasques. Comme une « maison du village » par exemple, avec des salles d’exposition, une vraie médiathèque, des espaces réservés aux associations. Un regrettable manque de vision.
Un lecteur facétieux, A.M., nous suggère une astuce pour améliorer le taux de remplissage du parking: interdire le stationnement dans le village! Nous transmettons à toutes fins utiles !
MEILLEURS VOEUX POUR 2017 !
Excellente Année 2017 à tous, au nom du Groupe LA TURBIE, MON VILLAGE !
Lors de la cérémonie annuelle des voeux à la population turbiasque, Monsieur le Maire a présenté les siens et ceux « de sa majorité », excluant ainsi les six conseillers qui n’en font pas partie…Lesquels conseillers, qui représentent la moitié des électeurs du village, étaient pourtant présents sur l’estrade, aux côtés de leur Maire. Nous nous sommes assurés auprès de lui, qu’il ne s’agissait pas d’une omission involontaire qui aurait pu être excusable, mais bien d’une exclusion délibérée. Nous ne pouvons que déplorer un tel manque de respect démocratique à un moment où, plus que jamais, toutes les énergies, toutes les compétences, doivent être réunies pour faire face aux échéances difficiles qui nous attendent.
Soyons positifs: cela nous donne l’opportunité de vous présenter, à notre tour, nos voeux les plus chaleureux pour cette nouvelle année!
EDITO: « MAIS QUE VEUT LE PEUPLE? »
« Panem et circenses »… Du pain et des jeux (du cirque)
Deux mille ans plus tard, les politiques ont remplacé les empereurs romains, la télé a remplacé les arènes, les réseaux sociaux et les SMS sont venus les compléter. Ce qui permet à ceux qui détiennent le pouvoir de décider pour nous dans une indifférence quasi générale.
Puisque nous avons du pain et des jeux, que pourrions-nous souhaiter de plus?
Après tout, nous avons élu des conseillers départementaux et régionaux, des députés, des sénateurs, sans oublier, plus près de nous, quelques dizaines de milliers de maires et d’adjoints qui sont là pour faire le job…
Nous pouvons donc consacrer nos moments de loisirs à ces trois questions existentielles:
- Qu’est-ce qu’on mange à midi ?
- Qu’est ce qu’il y a à la télé ce soir?
- Qu’est ce qu’on fait Dimanche?
Et pendant ce temps, le massacre des innocents continue, les émotions s’atténuent, les fleurs se fanent, les bougies s’éteignent.
Les pesticides, les engrais, les insecticides, les antibiotiques enrichissent nos assiettes. Mais les grands laboratoires pharmaceutiques seront là pour nous soigner avec de nouvelles molécules parfois improbables.
Ainsi va la vie.
Pour combien de temps encore?
DETRAS ACTE 2 Scène 1
Pendant neuf mois, le temps d’une gestation, le bureau de vente au pied de la Mairie, est resté fermé. Neuf mois pendant lesquels les automobilistes sont « allés voir ailleurs », (s’il y avait une place pour stationner).
La phase de commercialisation a donc commencé fin Mars, avec toutefois, quelques faits nouveaux. Notamment une subvention municipale de 90.000€ non prévue, une caution demandée à la commune pour un emprunt par le bailleur social de plus de 4M€ , une perte de subventions entre 2012 et 2015 de 480.000€… Le Maire a invoqué en Conseil municipal, une perte de subventions d’Etat de 270.000€ pour DETRAS. Vérification faite, il s’agit de 376.000 € ! Soit 106.000€ de plus.
Et quelques subtilités de langage qui montrent la richesse de notre vocabulaire.
Pendant la campagne, le candidat JJ. RAFAELLE écrivait: « L’intégralité des 43 logements locatifs sociaux « seront » (sera) ATTRIBUES(E) aux Turbiasques ». Vous avez bien lu: « ATTRIBUES ».
Aujourd’hui, la Mairie, en réponse à notre question confirme, nous citons: « les logements sociaux… seront ACCESSIBLES aux Turbiasques. Nous ne pouvons pas dire que le Préfet abandonne son contingent. Ce n’est pas le cas »
Vous avez bien lu « accessibles » et non « attribués » ! Et la Mairie confirme que « le Préfet garde à sa disposition son contingent de logements sociaux… »
LA PHOTO DU MOIS
Si le panneau du Cours Albert 1er donne des infos qui datent de deux ans bientôt, c’est parce que les clés sont introuvables! Une lectrice nous écrit:
« Le panneau d’infos annonce la sortie du CCAS de Juin 2014, avec la signature de l’ancien maire…! Et l’affiche de la déchetterie sur le local à poubelles mentionne l’ancienne adresse du dépôt -relais. Déjà que ce n’est pas facile de trouver les coordonnées de la nouvelle déchetterie sur Internet… J’ai essayé mais sans succès! Ce coin est vraiment sinistré alors qu’il est sans doute le lieu du village qui voit passer le plus d’habitants et de visiteurs.
Ce serait sympa, Monsieur le Maire, que tout soit remis en ordre pour la très prochaine saison touristique. Cela suppose, il est vrai que vous lisiez LTMVMag. Alors que vous avez affirmé vouloir l’ignorer! Dommage pour un édile qui se voulait « le maire de TOUS les turbiasques!