Archives de catégorie : Cuisine

LE RETOUR DE L’ETOILE

Vous l’aviez certainement remarqué: une étoile s’était égarée dans le ciel turbiasque, en 2014 … et notre ciel s’était  brusquement assombri. Il s’agissait bien évidemment de l’étoile que le « Guide rouge », le célébrissime Guide Michelin, avait retiré à l’Hostellerie Jérôme, à la grande déception des fidèles de Bruno et de Marion CIRINO. Eh! bien, cette étoile est de retour et le ciel turbiasque a retrouvé sa splendeur passée. Décision d’autant plus juste, que la table de l’Hostellerie n’avait en rien démérité. Plus encore, quand on connaît l’intégrisme de Bruno pour la recherche des produits et leur traitement en cuisine, le perfectionnisme de Marion pour l’accueil, le service et le choix des vins, on ne peut que remercier « le Michelin » de leur avoir rendu justice en restituant l’étoile perdue. Retour d’étoile d’autant plus remarquable qu’il est rare qu’un cuisinier retrouve sa deuxième étoile après l’avoir perdue. Loin de se décourager, Bruno et Marion, ont continué, pendant quatre ans, ce travail de moine bénédictin  pour maintenir l’excellence en dépit de la déception.

Jean-Jacques RAFFAELLE, le Maire du village, a voulu associer la population à cette reconnaissance de la profession, en remettant à Marion et Bruno, la Médaille d’Honneur de la Ville.

Distinction parfaitement méritée, elle aussi, puisque c’est tout le village qui la partage désormais. De très nombreuses mentions de La Turbie ont été relevées dans la presse internationale accentuant encore la notoriété du village. Bravo et merci Marion et Bruno !

 « Quelle que soit la qualité d’un individu, seul le groupe est génial! » Marion et Bruno ne l’ont pas oublié et c’est entourés de toute leur équipe qu’ils ont reçu cette médaille…

 

 

 

EPICERIE BOOMERANG

Vous vous souvenez de Laura GIACCO, (LTMVMag N°8 de Novembre 2015), notre  jeune amie turbiasque et de Thomas qui l’a accompagnée dans un « presque » tour du monde, -18 pays en 18 mois, pour se nourrir des différences culturelles avant de revenir au pays, pour nous proposer… une manière différente de se nourrir! Tous deux ont créé en Janvier 2016, il y a tout juste un an, Boomerang, une épicerie d’un nouveau genre. Nous écrivions alors:  » Le projet est ambitieux et noble: participer à l’éveil des consciences concernant nos modes alimentaires. Redonner au produit sa vraie place: la première! Relocaliser l’économie en dynamisant l’agriculture bio de proximité. Remplacer nos habitudes linéaires: « on achète, on consomme, on jette », par une économie circulaire,  (qui est d’ailleurs celle de la nature: la feuille qui tombe à l’automne se transforme en humus préparant ainsi la terre pour la prochaine récolte)Qu’en est-il, douze mois après le lancement de ce projet nouveau et ambitieux? La réponse dans cette très courte vidéo que nous vous invitons à regarder! https://player.vimeo.com/video/201439755

A très bientôt !

Oeuf coque ou omelette (suite)

Frémissement de plumes chez les marques distributeurs, dont l’un des plus importants: le groupe « Les Mousquetaires », (Intermarché et Netto), annonce qu’à partir de  2020,  les oeufs vendus à sa marque ne proviendront plus d’élevages en batterie.  La même mesure sera appliquée à l’ensemble des oeufs proposés dans ses linéaires… à partir de 2025,  afin de « répondre à une demande croissante des consommateurs de plus en plus attentifs aux conditions d’élevage et au bien-être animal »… Certes, il reste encore 8 ans, avant que ces mesures deviennent effectives chez ces distributeurs. Certes, toutes les enseignes n’ont pas encore annoncé de telles mesures, mais il est fortement probable qu’elles ne manqueront pas de s’y rallier dans les prochaines semaines.

Intermarché qui était cité dans cet article,  n’est pas le seul distributeur à tenir compte des alertes émises par diverses associations et par la volonté des consommateurs: Aldi, Monoprix, Attac, avaient déjà anticipé cette mesure, ainsi que les hôtels NOVOTEL dont les petits déjeuners ne proposent plus que des oeufs de poules élevées en plein air. Même décision chez AMORA.

L’individualisme des acheteurs est l’une des principales forces des distributeurs: il suffirait que les consommateurs  s’unissent en actions concertées pour modifier, en quelques semaines, les mauvaises pratiques de la grande distribution… Qui a encore de beaux jours devant elle !

Si les citoyens expriment leurs votes avec les mains en déposant un bulletin dans une urne, il ne faut jamais oublier que les consommateurs votent avec leurs pieds… en choisissant leurs points de vente.

 

 

 

 

OEUF COQUE ou OMELETTE ?

Vous avez peut-être lu dans la Presse cet avis particulièrement alarmant? Peut-être même, avez-vous vu à la télévision, des reportages réalisés en caméra cachée, confirmant cet article?

Quelle n’a pas été notre surprise de constater quelques semaines après ces publications… que les oeufs à la marque « Matînes » étaient toujours présents dans les linéaires de Carrefour ! Nous avons aussitôt adressé un courrier au siège de l’enseigne pour marquer notre étonnement. Réponse de Carrefour: « Nous nous approvisionnons désormais auprès des autres unités de production de Mâtines, mais nous avons cessé toute commande auprès de l’unité incriminée… »

A vous, de décider si cette réponse qui se veut rassurante, vous satisfait. Il ne nous appartient pas d’appeler à un éventuel boycott de cette marque. D’autant plus que dans chaque dossier de ce type, la menace d’une fermeture qui entraînerait de facto des licenciements est brandie ou sous-entendue…

Notre rôle se borne à vous informer et à vous inviter à relire le bandeau en tête de cet article. Il vous appartiendra ensuite de décider si vous continuerez à acheter des oeufs de la marque Matîne. En ce qui nous concerne, le choix est fait !

NOTRE « COUP DE COEUR »

DSC0568Dans notre numéro de Décembre, nous vous avons présenté le projet d’une jeune et dynamique turbiasque, Laura GIACCO qui se proposait de créer, avec Thomas, son compagnon, la première épicerie du département des Alpes-Maritimes  en « économie circulaire » avec des produits bios, locaux de préférence et en vrac,  pour éviter les emballages perdus. L’épicerie est ouverte, nous l’avons testée pour vous et nous avons été emballés ce qui est un comble pour une épicerie sans emballage!

DSC0769

DSC0779

Samedi 26 Mars, nous organisons un co-voiturage pour ceux qui souhaiteraient se rendre à Mouans-Sartoux pour tester cette formule inédite. Merci de prendre contact avec nous en nous indiquant si vous souhaitez être passager ou conducteur. Départ du village à 9h30.

DSC0786

DSC0767
Photos afp

BOOMERANG

TOM7455Il y a quelques semaines nous vous avons demandé d’apporter votre aide à la création innovante et bien dans l’air du temps d’une jeune turbiasque, Laura GIACCO, qui souhaitait ouvrir une épicerie en « économie circulaire », avec des produits bios, locaux de préférence et en vrac,  pour éviter les emballages perdus. TOM7460Si l’ouverture, prévue initialement pour fin Décembre, a connu un peu de retard, dû pour une large part à la complexité administrative à laquelle se heurte tout innovateur en France, ce temps a été mis à profit pour offrir aux futurs clients un cadre exceptionnel… qui donne envie d’acheter bio

Voici les dernières nouvelles que nous envoie Laura. (Photos Tom et Laura)

« En attendant les dernières autorisations nécessaires à l’ouverture, nous en profitons pour installer les premiers produits : une sélection de plus de 30 thés, café, tisanes et autres infusions, les épices et mélanges d’épices  qui apportent une belle touche de couleur, les huiles et vinaigres majoritairement locaux, 12 produits ménagers du quotidien dont savon noir, lessive . Ces produits sont certifié ecocert
Nous attendons encore les derniers éléments de la laveuse, toujours en cours de fabrication.

TOM7458

Nous ouvrirons nos portes durant la 3eme semaine de janvier avec une première sélection de produits. Nous vous ferons part de la date d’ouverture officielle très bientôt. Et un grand merci à tous ceux qui nous ont aidés ! » Laura G.

Le PORTRAIT DU MOIS: Laura GIACCO

DSC0563
Photo afp

De solides et anciennes racines turbiasques, – son grand-père était carrier au village-, Laura, 29 ans, après un « Master en marketing de projets » obtenu à Sophia-Antipolis, décide de parfaire ses connaissances en faisant sienne cette formule: « le voyage, c’est l’université de l’homme »… Accompagnée de Thomas, ingénieur, Laura entreprend alors un voyage de 18 mois, qui va la conduire dans 18 pays à travers le monde! Avec un budget plus que réduit, 11€ par jour, le jeune couple va parcourir l’Inde, le Népal, l’Asie du Sud-est, la Nouvelle Zélande où il vont rester deux mois dans une ferme bio, l’Amérique du Sud, le Pérou, la Bolivie, le Chili, à la découverte des hommes, de leurs cultures, de leurs modes de vie, s’imprégnant au passage des odeurs, des couleurs, des saveurs.

Un carnet de voyages incroyablement formateur, riche d’anecdotes, de souvenirs, d’enseignements… Un apprentissage de la vie, qu’aucune université au monde, ne saurait dispenser. Des connaissances que Laura et Thomas se proposent de partager avec nous, avec un projet novateur auquel nous vous invitons à participer.

Le projet est ambitieux et noble: participer à l’éveil des consciences concernant nos modes alimentaires. Redonner au produit sa vraie place: la première! Relocaliser l’économie en dynamisant l’agriculture bio de proximité. Remplacer nos habitudes linéaires: « on achète, on consomme, on jette », par une économie circulaire,  (qui est d’ailleurs celle de la nature: la feuille qui tombe à l’automne se transforme en humus préparant ainsi la terre pour la prochaine récolte). L’ économie circulaire consiste alors à réduire les déchets à la source, à ré-employer les contenants, à recycler ce qui n’a pas pu être utilisé. Mais ce bel exposé, bien dans l’air du temps est-il réaliste? Que pouvons-nous faire, nous les consommateurs, pour y participer? Avons-nous le pouvoir de changer les choses?

DSC0568
photo afp

OUI ! Formellement OUI, répondent en choeur Laura et Thomas qui nous proposent un projet bien concret, qui nous concerne directement: l’ouverture très prochaine, en Décembre, de « l’Epicerie Boomerang », la première épicerie sans emballage jetable des Alpes-Maritimes! Nous pouvons les aider à finaliser le projet: le local sera opérationnel pour l’ouverture prévue en Décembre. 7000€ manquaient pour l’achat d’une laveuse pour les emballages en verre, en retour de consigne. Une souscription a été lancée le 26 Octobre dernier; 5966€ ont déjà été recueillis auprès de 142 « actionnaires », il ne reste plus qu’à collecter 1034€ pour que le projet aboutisse! Fin de la souscription: 4 jours! Une visite sur le site du projet vous convaincra de nous rejoindre et vous pourrez mesurer l’innovation et le sérieux de cette initiative! Bravo Laura, Bravo Thomas, ce sont des entreprises courageuses et réalistes comme la vôtre qui peuvent contribuer à changer les choses !

http://www.kisskissbankbank.com/epicerie-boomerang-la-1ere-epicerie-sans-emballage-jetable-dans-les-alpes-maritimes 

Petit pot de miel…

C’est l’histoire d’un petit pot de miel acheté dans une grande surface voisine. Le pot est en verre transparent: c’est rassurant, c’est salubre, on voit le contenu. L’étiquette indique « miel crémeux » ce qui parle aux papilles. Il y a même le label vert AB. Et la mention « récolte artisanale ». Jusque là, tout va bien. Le producteur  est français, c’est la famille « XXX », avec un nom bien de chez nous, « apiculteur depuis 1920 ». En gros sur l’étiquette. Super: il faut soutenir les apiculteurs français. Surtout lorsqu’ils sont presque centenaires ! Et le mot « famille » fait partie du vocabulaire rassurant ! Je continue la lecture de l’étiquette: « Mis en pot dans les Pyrénées ». Ah! ça se gâte! Cela voudrait-il dire que le miel ne provient pas de ses ruches? Bingo! En tout petit « Mélange  de miels originaires et non originaires de l’Union Européenne ». Alors là, ça se gâte vraiment! Cela signifie que l’on ne connaît pas la proportion du mélange « UE/Non UE » et qu’une partie, plus ou moins importante du mélange, peut provenir de n’importe où sur la planète! Et quand on sait que la Chine exporte des milliers de tonnes d’un miel qui n’a jamais vu une abeille, même de loin, il y a quelques raisons de se poser des questions… (*)

En fait, deux acteurs fondamentaux interviennent dans la vente de ce produit: le professionnel du marketing qui a choisi le pot en verre, l’adjectif « crémeux », le mot « famille », le nom bien français de cette famille, l’ancienneté: « depuis 1920″, la précision  » récolte artisanale », la localisation « Pyrénées », région dont l’image rude d’authenticité rurale est légendaire… Bravo! Du bon, de l’excellent travail, car la fonction du marketing est de vous convaincre par un simple coup d’oeil, rapide, avec des arguments écrits en grosses lettres. Sans lecture approfondie.  Avec un code- couleurs correspondant au produit. Car chaque famille de produits possède son code-couleur destiné à  vous séduire au premier regard… Ah ! J’allais oublier le deuxième acteur fondamental dont j’ai parlé plus haut : c’est  VOUS ! VOUS, le client pressé de remplir son caddy qui n’a pas le temps de lire les étiquettes. C’est VOUS le complice du producteur-truqueur! Sans VOUS il n’existe plus !

(*) 30% des pots de miel importés en France sont trafiqués (« Que choisir » Mai 2014). La Chine est le premier exportateur mondial de miel (300.000 tonnes/an), alors que les abeilles se font de plus en plus rares en raison de la pollution! Pas de problème: la Chine fabrique du miel, avec « un assemblage artificiel de glucose et de fructose industriels, coloré avec du caramel et subtilement aromatisé » (« Vous êtes fous d’avaler ça » aux Editions FLAMMARION). Et si nous prenions le temps de lire les étiquettes? Il y va de notre santé!

Aïloli « façon Bruno »

Bruno CirinoL’homme est secret. Parfois bourru. Mais ceux qui ont su percer la cuirasse, -ils sont peu nombreux-, savent que l’homme est généreux, tendre (mais si !) et plus que tout, passionné. Et notre village peut s’enorgueillir de le compter parmi les nôtres.

Nous avons demandé à l’ami Bruno CIRINO de nous confier sa fameuse recette,de l’aïoli « façon Bruno ». Et nous l’avons testée ! (Un journaliste ne doit-il pas toujours vérifier ses sources avant de publier ?). Le test s’imposait d’autant plus que l’aïoli est une spécialité méditerranéenne très populaire et que l’interprétation toute personnelle de Bruno, a de quoi surprendre a priori.

Ingrédients pour 6 personnes

4 grosses pommes de terre
10 gousses d’ail
¼ de litre d’huile d’olive
sel, poivre

Mettre à cuire les pommes de terre entières avec leur peau dans de l’eau légèrement salée
Pendant ce temps : préparez les gousses d’ail
Epluchez-les, puis coupez-les en deux
Retirer le germe qui se trouve au centre de chaque gousse, puis pilez ces gousses pendant trois minutes entre deux serviettes pour en extraire toute l’eau de végétation
Hachez les gousses très finement.
Sortir les pommes de terre de l’eau et les éplucher immédiatement, écrasez-les à la fourchette et imbibez-les d’huile d’olive
Ajoutez l’ail haché, salez, poivrez.
Servir avec un cabillaud poché et quelques légumes cuits à la vapeur

Notre test.

Surprise: nous ne pensions pas qu’écraser les gousses d’ail, au rouleau, dans un linge, produirait autant de sucs. Après avoir pelé les pommes de terre, encore chaudes, nous avons soigneusement incorporé l’huile d’olive, tout en les écrasant pour obtenir « un écrasé » onctueux et homogène.

Nous avons remplacé le cabillaud par des filets de maquereaux au barbecue, ajouté quelques haricots verts cuits à la vapeur, arrosé le tout d’un Pouilly-fuissé.

Et nous nous sommes tous régalés ! Voilà une recette simple à préparer, originale, bien de chez nous et peu coûteuse (si l’on excepte le vin !). Merci Bruno !

 

 

 

Pain à la cocotte

Les amoureux du bon pain ont de plus en plus de difficultés pour satisfaire leurs papilles. Où est-il le temps où l’on venait à La Turbie, parfois de très loin, pour acheter ce pain, cuit au four à bois pendant la nuit et sur lequel veillait un chat débonnaire?

Pain-aa-la-cocotte-DSC_6384

la cocotte en fonte
la grille de séchage

 

Leveee-du-pain-DSC_6075-300x199

Une recette facile et peu connue pour retrouver ce bon pain d’autrefois: le pain à la cocotte

  • Préparer: 300 g d’eau tiède, 1 sachet de levure boulangère (où 25 g de levure fraîche), 500 g de farine,  (personnellement, je mélange farine aux céréales et farine blanche, par moitiés), une cuillerée à soupe de sucre, 1,5 cuillerées à café de sel fin, une cuillerée à soupe d’huile (d’olive de préférence)
  • Si possible, une cocotte en fonte (sinon tout autre récipient avec son couvercle et allant au four)
  • Une grille qui permettra au pain sortant du four de refroidir sans être posé directement sur un support)
  • Un robot pétrisseur si possible, (mais pas indispensable)

Dans le bol du robot, mettre l’eau et la levure et mélanger.

  • verser la farine, le sucre, l’huile d’olive et le sel en dernier
  • pétrir de façon à obtenir une boule bien homogène
  • placer cette boule dans un saladier, recouvrir d’un film transparent,
  • laisser la pâte lever pendant une heure environ: la boule doit avoir doublé de volume (personnellement, pour activer la levée, je place le saladier au bain-marie dans un grand faitout d’eau chaude)
  • pétrir de nouveau la pâte, à la main cette fois, la poser dans la cocotte, préalablement huilée (je préfère placer un disque de papier sulfurisé au fond. Surtout pas de papier d’alu !)
  • laisser lever encore une heure, puis strier la boule au rasoir, (on appelle cette opération: « grigner » la pâte), la mouiller légèrement avec un peu d’eau, (moi j’utilise du lait), jeter un peu de farine dessus, mettre le couvercle
  • placer la cocotte dans un four FROID, programmer une heure de cuisson, à 240°
  • SURTOUT: NE PAS ENLEVER LE COUVERCLE PENDANT LA CUISSON POUR VOIR SI TOUT VA BIEN ! Ce serait une catastrophe !

Sortir le pain de la cocotte et le laisser refroidir sur une grille pour que l’air circule tout autour pendant le refroidissement.

Et faites-nous part de votre expérience ou de vos suggestions: on peut par exemple ajouter à la pâte, des fruits secs, des raisins, des noix etc.