SOIREE CHOUCROUTE !

Deux cents convives, 50 kilos de pommes de terre, 60 kilos de choucroute, 120 litres de bière, les « Tyrolfest » pour une animation musicale en authentiques culottes de peau, tous les ingrédients étaient réunis pour que la soirée organisée par le Comité des Fêtes de La Turbie, soit réussie. Et elle fût ! Même la météo, en restant très maussade, avait apporté sa collaboration !
Merci donc au Président Jean-Luc CLOUPET et à son équipe d’avoir choisi ce thème de la soirée. Car, selon des études récentes, il semblerait que les convives n’aient pas été les seuls à se régaler de cette choucroute: il faut y ajouter les 100.000 milliards de bactéries qui constituent notre microbiote intestinal, siège pour certains de notre deuxième cerveau. Si certains d’entre vous culpabilisent en pensant à leur ligne, qu’ils se rassurent : non seulement la choucroute ne fait pas grossir car son pouvoir calorique est faible : 30 kcal pour 100g, (*), mais elle est riche en vitamines et en minéraux. De plus, les probiotiques qu’elle produit favorisent les fonctions immunitaires, cognitive, digestive, endocrinienne ! Que demander de plus si ce n’est : « A quand la prochaine soirée choucroute ? »
Merci « Docteur » CLOUPET !
(*) Nous avons volontairement oublié le lard, les saucisses, le jambonneau !

André-François PELLEGRIN

 

 

EN… QUETE d’histoire à l’Eglise St. MICHEL

Une enquête digne d’une série policière…

Vendredi 9 Mars, « vernissage » de la restauration d’une peinture murale de la chapelle de la « Vierge de Miséricorde » en l’Eglise St. Michel de La Turbie, à l’initiative du Maire, Jean-Jacques RAFAELLE et de son Adjointe à la Culture, Hélène GROUSELLE. Une peinture murale représentant une religieuse et un saint homme, recouverte pour une partie importante, d’un badigeon blanc. Une peinture anonyme, sans grand intérêt artistique, qui s’avèrera n’être que la reproduction laborieuse, à la limite de la maladresse, d’une oeuvre beaucoup plus ancienne, une huile sur toile datant du milieu du XVIème s., signée Girolamo MUZIANO que l’on peut voir à Pérouse. Rien de bien passionnant, a priori, pour les  profanes, si ce n’est la grande délicatesse de la restauration, toute en légèreté respectueuse. Un peu à la manière de ces chirurgiens esthétiques dont la réussite se mesure au fait… qu’elle est invisible!

ET POURTANT…! Pendant 90 minutes, Florence CREMER, restauratrice de peintures murales  et Sophie KOVALEVSKY-WEYMULLER, chercheuse en histoire de l’art, ont su passionner leur auditoire, en décrivant leur travail. Comment, à partir d’un simple détail pictural, échafauder les multiples hypothèses possibles,  à la recherche de l’identité des personnages ? Le chapeau épiscopal posé en bas et à droite du tableau fait référence à un évêque. Mais lequel? St. François  de Sales? Saint Jean de la Croix? Saint Vincent de Paul? St. Charles Borromée? Chacune de ces hypothèses nécessite de longues et patientes investigations. Toutes conduiront à une impasse et nos deux enquêtrices décideront de revenir aux fondamentaux du départ, de remonter plus loin dans le passé comme le font souvent les spécialistes des affaires criminelles. Et St. Augustin s’imposa ainsi que sa mère, Ste Monique. Et de nous apprendre au passage que la jeunesse de St. Augustin n’avait pas été d’une sagesse exemplaire, au grand désespoir de sa mère… Ce qui laisse à chacun de nous un espoir salutaire!

La comparaison entre la toile du XVIème s. et notre peinture murale ne laisse évidemment aucun doute quant à la véracité de cette hypothèse, même si les symboles trinitaires qui ne figurent pas sur l’oeuvre originale ont probablement été l’objet d’un « repeint » ultérieur. L’enquête est bien bouclée et notre village peut s’enorgueillir désormais de posséder une oeuvre rare dont nous devons la restauration à la générosité d’un « facilitateur », car le mot « mécène » le gêne quelque peu: Daniel AUDEMARD, Président de la SOCAT, la plus importante entreprise turbiasque. Sans son aide, sans son souhait de ne pas limiter son intervention à la simple restauration de la peinture, mais de l’accompagner de la recherche historique qui permit d’identifier les personnages, sans l’association, rare elle aussi, d’une restauratrice et d’une historienne, nos deux personnages n’auraient pas été identifiés. Merci à tous trois pour cet enrichissement de notre patrimoine et pour nous avoir permis de suivre, pas à pas, les étapes de cette enquête historique peu commune et passionnante.

LE RETOUR DE L’ETOILE

Vous l’aviez certainement remarqué: une étoile s’était égarée dans le ciel turbiasque, en 2014 … et notre ciel s’était  brusquement assombri. Il s’agissait bien évidemment de l’étoile que le « Guide rouge », le célébrissime Guide Michelin, avait retiré à l’Hostellerie Jérôme, à la grande déception des fidèles de Bruno et de Marion CIRINO. Eh! bien, cette étoile est de retour et le ciel turbiasque a retrouvé sa splendeur passée. Décision d’autant plus juste, que la table de l’Hostellerie n’avait en rien démérité. Plus encore, quand on connaît l’intégrisme de Bruno pour la recherche des produits et leur traitement en cuisine, le perfectionnisme de Marion pour l’accueil, le service et le choix des vins, on ne peut que remercier « le Michelin » de leur avoir rendu justice en restituant l’étoile perdue. Retour d’étoile d’autant plus remarquable qu’il est rare qu’un cuisinier retrouve sa deuxième étoile après l’avoir perdue. Loin de se décourager, Bruno et Marion, ont continué, pendant quatre ans, ce travail de moine bénédictin  pour maintenir l’excellence en dépit de la déception.

Jean-Jacques RAFFAELLE, le Maire du village, a voulu associer la population à cette reconnaissance de la profession, en remettant à Marion et Bruno, la Médaille d’Honneur de la Ville.

Distinction parfaitement méritée, elle aussi, puisque c’est tout le village qui la partage désormais. De très nombreuses mentions de La Turbie ont été relevées dans la presse internationale accentuant encore la notoriété du village. Bravo et merci Marion et Bruno !

 « Quelle que soit la qualité d’un individu, seul le groupe est génial! » Marion et Bruno ne l’ont pas oublié et c’est entourés de toute leur équipe qu’ils ont reçu cette médaille…

 

 

 

LINKY, « SUITE » mais non « FIN », hélas

Un résident turbiasque nous écrit pour nous informer que, dans la nuit qui a suivi la pose de son compteur, il a subi VINGT DEUX coupures d’alimentation électrique… Impossible de contacter ENEDIS dont le répondeur téléphonique indique qu’en raison de la situation actuelle, il ne sera répondu à aucun appel… Il y a fort à parier que lorsqu’il parviendra à joindre le service, il lui sera vivement conseillé d’augmenter la puissance de son compteur… donc le coût de son abonnement. ENEDIS explique sans rire, que les anciens compteurs acceptaient des surcharges temporaires de consommation alors que les nouveaux compteurs, beaucoup plus sensibles, les refusent. Mais la finalité reste la même: il faut augmenter la puissance prévue dans l’ancien contrat…et par voie de conséquence le montant de l’abonnement. Cela s’apparente fortement à un cas de vente forcée… punie par la loi!

Autre incidence: il avait été promis, toujours sans rire, que le coût de l’installation de ces 37 millions de compteurs ne pénaliserait pas les usagers. (sans préciser quels seraient les généreux mécènes qui prendraient à leur charge ce coût énorme de CINQ MILLIARDS d’euros). Or, il est désormais avéré que le coût individuel de la pose sera reporté sur les prochaines factures. Ce qu’ a dénoncé la Cour des Comptes qui note au passage que cette opération permettra à ENEDIS d’empocher CINQ CENT MILLIONS d’euros.

Une fois encore, rappelons qu’il ne s’agit-là que de quelques nuisances parmi d’autres, beaucoup plus graves. Nul ne peut affirmer aujourd’hui que la transmission par CPL est sans danger pour la santé publique et dire qu’un four à micro-ondes génère davantage d’ondes nuisibles que LINKY n’est pas acceptable. Il en est des ondes et des radiations comme des allergies: l’accumulation peut conduire, sans problème notable jusqu’ à un seuil qui, une fois franchi, devient nocif. Cela porte un nom: l’EDMA. (Equivalent de Dose Maximale Admissible que connaissent bien tous les collaborateurs des centrales nucléaires)

Autre crainte prévisible: l’utilisation à des fins commerciales des données recueillies par LINKY. Ce que réfute ENEDIS. La Cour des Comptes, encore elle, vient de dénoncer les agissements de SUEZ qui a communiqué les fichiers de HUIT MILLIONS d’usagers! Plus grave encore: le risque de hacking, déjà dénoncé dans ces colonnes. Alors que la C.I.A., YAHOO et d’autres, ont été victimes de piratage informatique, qui peut raisonnablement affirmer qu’un hacker ne pourra pas pénétrer le site d’ENEDIS… pour couper l’alimentation électrique d’un quartier, d’une ville… ou modifier les factures des usagers?

Si vous avez connu un incident à la suite de la pose du compteur LINKY, faites-le nous savoir, soit par mail: afpellegrin@free.fr, soit en postant un commentaire à la suite de cet article. Si vous souhaitez garder l’anonymat, il vous suffit de nous l’indiquer: seules vos initiales apparaîtront. Et, par souci d’équité, si vous êtes satisfait de cette installation, nous publierons également votre témoignage.

André-François PELLEGRIN (afpellegrin@free.fr.Tél. 06 07 93 27 54)