Edito du mois
Les Turbiasques ont du talent: BARBARA MORIANI
Fiche IPCS N°4: le défibrillateur
Inauguration de la Placeta J.P. CUNEGONDO
Infos locales
Slackline sur la Tête de Chien
28ème course du Trophée
Photo aérienne du dôme St. Michel
Marc MAGRO (suite
Dernière minute…
Chers amis, bonjour!
Pour notre 7ème rendez-vous mensuel, j’ai choisi cette phrase de J. CLARETIE, journaliste, chroniqueur de la vie parisienne de la fin du 19ème s., écrivain prolifique peu connu aujourd’hui, mais dont j’ai retenu cette citation qui s’applique parfaitement à la vie municipale ou associative:
« Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui, ceux qui 
voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens beaucoup plus sévères QUI NE FONT RIEN. » (J. CLARETIE)
En ce qui nous concerne, quelles que soient les difficultés que rencontre notre équipe au quotidien, nous assurerons la mission que vous nous avez confiée en Mars 2014. Un SAV en quelque sorte. (« Service Après Vote »…). Une mission de « vigilance positive » au sein du Conseil Municipal et non d’opposition comme s’est complu à le dire publiquement le « Maire de tous les turbiasques », lors de la Fête Patronale de la Saint Michel. Notre seule opposition, pour l’instant, a concerné DETRAS, rebaptisé « Villa Augusta », ce projet immobilier surdimensionné qui altèrera, de manière irrémédiable, la qualité de vie du village. L’avenir dira sans doute que nous avions eu raison, mais, hélas, il sera trop tard.
Merci à nos lecteurs, de plus en plus nombreux, merci à nos chroniqueurs bénévoles, merci à ceux d’entre vous de plus en plus nombreux également, qui nous font parvenir des photos et des infos concernant la vie du village. Nous respectons leur anonymat et nous acceptons les pseudos à la condition toutefois de connaître l’identité de leurs auteurs que nous ne divulguerons pas.
Bonne lecture et bien cordialement à vous
afp
Il y a la « Barbara des villes »… et la « Barbara des chants »!
Une Janus femme en quelque sorte! Nous avons de la chance à La Turbie: il n’est pas donné à tout le monde de côtoyer, au quotidien, un personnage qui se dédouble avec une telle facilité, passant des rues du village, à la scène, sans le moindre effort apparent. Tout en restant la même !
C’est notre Barbara à nous ! Une authentique soprano qui aurait pu prétendre à une grande carrière et qui a préféré la vie de famille au sein du village. Une petite fille qui, à 5 ans se costumait pour jouer, déjà, à la cantatrice pendant que d’autres jouaient à la poupée. Une femme aujourd’hui, simple, sincère, ouverte aux autres, qui sait communiquer son amour de la vie, sa passion pour la musique et le chant. Elève d’Albert LANCE pendant plusieurs années, puis d’Elisabeth VIDAL qui a su révéler cette exceptionnelle aptitude vocale que Barbara nous fait partager.
Avec une particularité qui la différencie de bien des artistes : Barbara sait transmettre à son auditoire l’émotion qui l’envahit lorsqu’elle chante. A l’inverse des comédiens à qui JOUVET recommandait de ne pas incarner les personnages, mais plutôt de se regarder jouer; à l’inverse de Nathalie DESSAY qui s’interdit l’émotion quand elle chante, Barbara vibre de façon charnelle et sait communiquer ses vibrations au public. 
Ce qui explique peut-être son goût pour la musique sacrée et ses scènes de prédilection: les églises. Croyante, -« chanter, c’est prier deux fois » dit-elle, elle participe activement à la vie de la paroisse, apporte son talent à la chorale du village dont la récente prestation, lors de la Messe de la St. Michel, a été particulièrement appréciée. Polyvalente, elle est aussi à l’aise dans le jazz que dans les grands classiques, avec une préférence pour PURCELL, HAENDEL, ou encore les Carols anglais dans lesquels elle excelle au point de tirer des larmes à ceux, -dont nous faisons partie-, qui l’ont entendu interpréter « Amazing grace » par exemple.. Ne manquez sous aucun prétexte, le Concert de Noël qu’elle donnera, cette année encore, en l’Eglise Saint Michel !
Barbara enseigne également le chant et le piano. Pour vous inscrire: 06 82 83 36 08 – e.mail sibonette@hotmail.fr
Une rencontre de qualité, qui succède à celles que nous vous avons présentées dans les six numéros précédents: Jean-Paul CUNEGONDO, Marc MAGRO, Jean-Christophe PUGLIESE, Stéphane SEVE, Yvonne DELEPINE, André ANELLI… Une belle galerie de portraits, tous talentueux, tous turbiasques !
Les précédentes fiches nous ont appris où se situaient les trois Défibrillateurs Automatiques Externes du village; comment les reconnaître et les extraire de leur boîtier mural. Nous avons également appris comment discerner un simple malaise, d’un état plus sérieux, nécessitant une mise en Position Latérale de Sécurité, (PLS), en attendant les secours. Nous allons aujourd’hui vous expliquer comment utiliser le D.A.E. lorsque la victime ne respire plus, que son pouls ne bat plus. Elle est en ARRÊT CARDIAQUE, IL FAUT UTILISER LE D.A.E. (Nous avons vu dans les fiches précédentes comment s’assurer que la personne ne respire plus et que son pouls, correctement mesuré, ne bat plus). Deux cas de figure, soit vous êtes seul, soit vous pouvez vous faire aider par un témoin. Si vous êtes seul: APPELEZ LES SECOURS et suivez les instructions ci-dessous. Si vous êtes deux, l’un de vous appelle les secours et s’occupe de mettre en oeuvre le DAE, tandis que l’autre commence le massage cardiaque.
Appuyez sur le bouton VERT. Le DAE annonce: « Analyse en cours ». Puis, soit « Commencez le massage » ce qui veut dire que le choc est inutile, soit: « Choc conseillé, reculez-vous ». En ce cas laissez faire le DAE. Courage! Les secours ne devraient pas tarder! Vous avez peut-être sauvé une vie. Bravo ! Une fois encore, nous rappelons que le DAE vous guide tout au long des opérations avec des consignes vocales. Vous ne pouvez commettre aucune erreur. N’oubliez pas: » le seul risque que vous courrez est de sauver une vie » (F. MASSA)
Le mois prochain, nous vous indiquerons comment procéder à un massage cardiaque efficace. Si vous jugez ces fiches IPCS utiles, nous publierons un numéro spécial de LTMV Mag, fortement illustré, qui récapitulera toutes les fiches parues afin que l’utilisation du défibrillateur vous devienne familière. Une nouvelle fois, un grand merci au Commandant ALLAVENA et à l’Adjudant Fernand MASSA du Centre S-P de Menton pour leur aide. Sans eux, nous n’aurions pas pu vous offrir ces fiches.
Nous avions relayé en Conseil Municipal, il y a quelques mois, le voeu de nombre des amis de Jean-Paul, qui souhaitaient qu’un lieu soit dédié à ce turbiasque amoureux de son village… C’est chose faite aujourd’hui. Lors de la St. Michel 2015, le Maire a inauguré en présence de très nombreux turbiasques, la « placeta Jean-Paul CUNEGONDO ». Un lieu modeste et discret comme l’était Jean-Paul, au coeur de ce village « historique » qu’il aimait tant. André FRANCO, écrivain, historien du village et ami de Jean-Paul, nous a envoyé ces lignes à l’occasion de cette inauguration.
Jean-Paul, a connu La Turbie des années trente, alors que de nombreuses familles turbiasques avaient quitté le village pour Monaco et Beausoleil, employés à la toute puissante SBM… Jean créa sa propre entreprise de plomberie à LaTurbie. Dès la Libération, il s’ investit totalement dans la vie de la Communauté.
Sapeur-pompier volontaire, il termina au grade de capitaine. Conseiller municipal pendant de nombreux mandats, il créa la Luerna, association pour apprendre la langue et maintenir les Traditions et le journal « Turbia d’un Temp », dont les douze numéros, écrits en collaboration avec quelques amis, resteront le vivant exemple de son amour du Terroir. Dans sa modestie, il fut vraiment l’historien de ce village qu’il aimait tant. Merci Jean-Paul. Et merci André pour ce témoignage sur notre ami Jean.
Dans le N° de Septembre, nous avons relayé une pétition adressée à M. le Maire afin que soit installée une climatisation dans les locaux de la Poste qui appartiennent à la Commune. Or, il s’avère que cette installation serait prise en charge par la Poste, le Maire n’intervenant que pour donner une autorisation sans que cela affecte le budget communal. Les budgets de la Poste seront arrêtés prochainement. Il y a donc une certaine urgence à donner cette autorisation!
Si la décoration du parking est « remarquable », (c’est-à-dire qu’elle passerait inaperçue à Isola 2000, mais qu’elle se remarque à La Turbie), en revanche, l’inscription frontale « Parking du Mont-Agel » est tellement discrète que beaucoup d’automobilistes ne la voient pas! Un simple coup de pinceau dans le creux des lettres devrait y remédier sans grande dépense pour la trésorerie communale.
Un usager du parking nous écrit: « anecdote très anecdotique concernant le parking qui était bloqué hier, 22 Septembre, vers 18h30, barrière levée à mi-hauteur avec la mention: parking en panne veuillez prendre l’autre voie d’accès !!!!! il n’y en a qu’une !!! et… personne au répondeur !!! Manoeuvre de recul plutôt délicate avec les voitures descendant du Mont Agel.. »
Décidément, ce parking suscite bien des commentaires: un autre usager nous écrit pour nous dire qu’il eût été « préférable d’installer une boucle magnétique plutôt qu’un programmateur cyclique pour réguler l’entrée et la sortie des véhicules. La boucle magnétique agit « intelligemment » en détectant le passage d’un véhicule, alors que le cyclique bloque l’accès même si aucun véhicule n’arrive en face »…
Un lecteur nous adresse « une remarque concernant le caisson de récupération de vêtements pour la Croix Rouge situé à la sortie du parking de la Crémaillère à côté des poubelles. Les voitures qui montent du chemin de la crémaillère ne voient pas les voitures qui sortent du parking et celles qui sortent ne voient pas celles qui montent….Ne pourrait t-on pas mettre ce caisson dans l’angle mort, situé 15 m plus loin , accessible à tous, et n’occupant aucune place de parking…?
Si le panneau du Cours Albert 1er donne des infos qui datent de plus d’un an, c’est parce que les clés sont introuvables ! Une lectrice nous écrit: » Le panneau d’infos annonce la sortie du CCAS de juin 2014, avec la signature de l’ancien maire…! « Et l’affiche de la déchetterie sur le local à poubelles mentionne l’ancienne adresse du dépôt-relais. 
Déjà que ce n’est pas facile de trouver les coordonnées de la nouvelle déchetterie sur internet… J’ai essayé mais sans succès.Ce coin est vraiment sinistré, alors qu’il est sans doute le lieu du village qui voit passer le plus d’habitants et de visiteurs. » Ce serait sympa que tout soit remis en ordre pour la prochaine saison touristique. Cela suppose toutefois, que M. le Maire lise LTMVMag, ce qu’il a refusé jusqu’ici.
Le passage de 5 tonnes à 19 tonnes de la voie des Serriers induit en erreur les conducteurs étrangers qui, se fiant à leur GPS, s’engagent dans cette voie et sont contraints de faire marche arrière provoquant ainsi des embouteillages et des risques d’accidents. Cette mésaventure, qui n’est pas la première, est arrivée, il y a quelques jours à un conducteur de bus croate qui a eu beaucoup de mal à se dégager.
« II a pu arriver à chacun d’entre nous, de rouler sur un plot souple en nous garant. La plupart du temps on reprend la manoeuvre pour se garer correctement. Et bien pas à La Turbie ! Lorsque sur le parking du Cours Albert 1er, j’ai mentionné à ce conducteur qu’il était mal garé, il m’a répondu « je paie mes impôts locaux, donc je peux me le permettre…. ». Belle mentalité, charmant voisinage… Moi aussi je paie mes impôts locaux, et ça ne me fait pas du tout plaisir de savoir qu’ils puissent servir à réparer l’incivisme de ce genre de personnage ! » (Mme E.D.)
Courrier de M. A.M. Le soir ou tôt le matin des entreprises pas toujours nationales se mettent « à cul « dans la ligne droite des Révoires, après le chemin du signal vers le village et déchargent les gravats de leurs camionnettes dans le vallon. Ne pourrait t-on pas poursuivre la mise en place de rambardes bois déjà installées en amont et en aval de la route dite « chemin des Révoires » pour limiter ce manque de civisme ?
A l’origine, le funambulisme était un art du cirque. L’acrobate circulait sur un câble tendu entre deux poteaux, protégé par un filet en cas de chute et assisté d’un balancier pour faciliter son équilibre. Mais ça, c’était « avant ». Aujourd’hui, les acrobates pratiquent de nouvelles disciplines, en plein air qui vont de la « shortline », à quelques dizaines de centimètres du sol, à des traversées de grande longueur surplombant des vides impressionnants. On parle alors de « highline » ou encore de « slackline », assez proches de l’alpinisme et de l’escalade dont elles utilisent souvent les points d’ancrage dans le rocher. Les sangles, ancrages, systèmes de tension, ont fortement évolué ces dernières années, ce qui autorise des performances de plus en plus spectaculaires. Les pratiquants ne sont en aucun cas de doux farfelus, inconscients du danger, mais bien des sportifs entraînés et parfaitement équipés.
Courir OUI, courir des risques NON ! Les dieux romains qui veillent sur la Course du Trophée en ont décidé ainsi, suivis par le Maire, en raison des conditions météo qui avaient placé le département en alerte orange. Au grand dam des très nombreux participants de la 28ème édition.
Déception générale car une telle manifestation implique une dépense considérable d’énergie pour les organisateurs, un entraînement intensif pour les 400 participants prévus, une logistique importante sur le terrain… Mais, rien ne saurait altérer la sérénité de Victor et de Chantal ROMAN, les fondateurs de la Course, rompus aux difficultés de toute nature rencontrées… depuis 28 ans ! La Course du Trophée n’est donc pas annulée mais simplement reportée … à l’an prochain ! En espérant que les dieux seront sensibles à cette détermination !
Lors de la restauration du dôme de l’Eglise St. Michel, nous avons eu le privilège, Ian Ste FARE, Séverine FAYE et moi, de monter au plus haut de l’échafaudage pour faire un reportage photographique complet sur le dôme lui-même et le village… vu d’en haut. Occasion exceptionnelle de contempler la Turbie sous un angle nouveau mais aussi de toucher ces tuiles vernissées, ces pierres chargées d’histoire. Et un grand merci à Pierre Antoine GATIER, Architecte en Chef des Bâtiments de France qui nous a guidés tout au long de la visite en nous commentant chaque détail de cette restauration particulièrement délicate, sur laquelle nous reviendrons dans les prochains numéros.
MARC MAGRO
Marc, médecin urgentiste, capitaine des Sapeurs-Pompiers, dont nous avions publié le portrait dans le N° 2 de ce magazine, devient un écrivain à succès: « Médecin d’urgence » est en tête du Box- Office des livres numérisés français, devant celui de… Valérie TRIERWEILER et d’Alain JUPPE ! Joli succès ! Et son dernier ouvrage « Ils sont fous ces psys » est pressenti pour une adaptation télévisuelle ! Pendant l’été, Marc a, lui aussi, fait le Tour de France… des salons du livre pour dédicacer ses bouquins! Monsieur MAGRO Père, que nous croisons régulièrement au village, peut être très fier de son fils Marc !
DETRAS… HELAS (Acte 1-Scène 3)
Au moment de publier ce numéro, un lecteur nous signale que le Bureau de vente du programme DETRAS, pardon de la villa AUGUSTA, qui occupe des emplacements de stationnement depuis le 1er Août, n’est toujours pas ouvert au public… Deux mois d’entrave inutile au stationnement alors qu’en attendant l’ouverture effective du bureau, une simple affiche commerciale eut suffi…
DERNIERE MINUTE
Le drame que vivent les populations azuréennes touchées par les inondations suscite une émotion légitime et un énorme élan de solidarité. Encore faut-il que les aides apportées répondent aux attentes réelles des sinistrés. Notre Association « La Turbie, mon village », a choisi d’offrir, dans un premier temps, des services plutôt que des produits. C’est ainsi que, dès demain Jeudi 8 Octobre, l’un de nos équipiers, électricien de métier, sera à BIOT, pour proposer ses services, bénévoles bien évidemment, aux familles qui lui seront désignées par les services municipaux.